Colmar | EPFL Graph Search

Colmar (Colmar, kɔlmaʁ; Alsatian: Colmer ˈkolməʁ; German during 1871–1918 and 1940–1945: Kolmar) is a city and commune in the Haut-Rhin department and Grand Est region of north-eastern France. The third-largest commune in Alsace (after Strasbourg and Mulhouse), it is the seat of the prefecture of the Haut-Rhin department and of the subprefecture of the Colmar-Ribeauvillé arrondissement. The city is renowned for its well-preserved old town, its numerous architectural landmarks and its museums, among which is the Unterlinden Museum, which houses the Isenheim Altarpiece. Colmar is on the Alsatian Wine Route and considers itself to be the capital of Alsatian wine (capitale des vins d'Alsace). Colmar was first mentioned by Charlemagne in his chronicle about Saxon wars. This was the location where the Carolingian Emperor Charles the Fat held a diet in 884. Colmar was granted the status of a free imperial city by Emperor Frederick II in 1226. In 1354 it joined the Décapole city league. The city adopted the Protestant Reformation in 1575, long after the northern neighbours of Strasbourg and Sélestat. During the Thirty Years' War, it was taken by the Swedish army in 1632, which held it for two years. In 1634, the Schoeman family arrived and started the first town library. In 1635, the city's harvest was spoiled by Imperialist forces while the residents shot at them from the walls. The city was conquered by France under King Louis XIV in 1673 and officially ceded by the 1679 Treaties of Nijmegen. In 1854 a cholera epidemic killed many in the city. With the rest of Alsace, Colmar was annexed by the newly formed German Empire in 1871 as a result of the Franco-Prussian War and incorporated into the Alsace-Lorraine province. It returned to France after World War I according to the 1919 Treaty of Versailles, was annexed by Nazi Germany in 1940, and then reverted to French control after the battle of the "Colmar Pocket" in 1945.

La réaffectation de la gare aux marchandises de Sébeillon en marché couvert

La gare de Sébeillon constitue une des friches urbaines lausannoises à haut potentiel de réhabilitation. Cette « cathédrale de béton » aux qualités spatiales remarquables est une opportunité pour sa ville et sa région qu’il nous faut saisir pleinement. Anciennement dédiée aux industries qui l’entouraient mais qui sont aujourd’hui disparues, elle est peu à peu tombée en perdition. Le projet présenté ici vise à la réaffecter au bénéfice du public, tout en conservant au maximum son capital bâti. Son immense surface, sa composition, mais également sa connectivité au train ont imposé au projet le programme d’un marché couvert. Plus qu’un marché couvert conventionnel, elle abrite des locaux permettant la transformation de denrées alimentaires régionales acheminées par train, permettant ainsi une économie d’énergies fossiles souhaitable mais pourtant à contrario de la tendance actuelle du transport en Suisse. Boulangeries, fromageries et brasseries ne sont que quelques exemples de la quantité de programmes de ce type qu’elle pourrait héberger, faisant ainsi bénéficier aux lausannois de produits régionaux de qualité. Le transport des produits est assuré au moyen d’une caisse dimensionnée en fonction d’une palette standard et conçue de façon à pouvoir être superposée. Arrivées à Sébeillon, ces mêmes caisses permettent de constituer les étals du marché, mais également de devenir le panier du client.

2021

Un marché à Mostar, dispositif de réunification d'après-guerre (Bosnie-Herzégovine)

Amira Mahfouz, Elea Dubochet

Mostar, ville de Bosnie-Herzégovine ayant subi les ravages de la guerre des Balkans, accuse une profonde division ethnique. La stratégie destructrice employée, qualifiée d'urbicide, a ciblé en grande partie les espaces publics avec l'objectif d'annihiler toute mixité culturelle. L'hétérogénéité du processus de reconstruction laisse entrevoir, vingt-deux années plus tard, des citoyens cohabitant encore avec les traces du conflit telles que les façades ravagées et les ruines abandonnées. La division ethnique et politique entre les communautés principales, Croates, Serbes et Bosniaques, entraîne une instabilité politique et économique freinant la relance du pays. Notre projet s'implante sur le Bulevar, ancienne ligne de front traversant la ville du Nord au Sud. Dans une optique de réunification, le programme établi est un marché couvert, offrant un lieu propice aux rencontres des différentes communautés. Ce dispositif public se déploie le long de la ligne de démarcation, s'implantant dans la pente du terrain. Au centre, une place complète ce nouvel espace public permettant d'accueillir divers événements et festivités locales. Elle articule les deux ailes où s'étend le marché quotidien. La disposition des stands est organisée de façon à répondre spécifiquement au contexte de chaque pôle. D'autre part, la matérialité du sol guide le piéton à travers le projet et marque la transition entre un côté agité et un autre plus calme. La perméabilité de l'ensemble est garantie par une structure métallique ajourée, abritée sous une toiture continue soulignant l'unité du programme.

2017

Vivre sur l'eau. Un quartier flottant pour la ville d'Almere (NL)

Hermine Bertrand

Le territoire couvert par l'eau est aujourd'hui habité par un nombre réduit de peuples, vivant selon un mode de vie alternatif. Ces peuples ont su dompter la condition du sol liquide, adaptant leur style de vie et leurs constructions à ses contraintes. Aujourd'hui, des territoires sont menacés par la montée des eaux. Les Pays-Bas, avec près d'un tiers de sa superficie située sous le niveau de la mer est l'un des premiers pays concerné par ce problème. Déjà équipé d'un vaste réseau de digues, pompes, polders, barrages contrant cette montée des eaux, le pays explore une autre voie: ne plus chercher à combattre l'eau mais l'intégrer dans une nouvelle manière d'occuper le territoire. C'est ce que propose le projet, sous la forme d'un quartier résidentiel flottant. C'est dans la ville d'Almere, ville-nouvelle et terrain d'expression privilégié pour les urbanistes et les architectes depuis les années 1980, que se situe le projet. Il propose d'habiter sur le lac de Leeghwaterplas tout en reliant ces deux rives, rapprochant ainsi les quartiers résidentiels du Nord avec le parc et les centres d'activités qui bordent le Sud du lac. Les pontons du quartier flottant deviennent donc un espace de transition mais aussi un espace de vie. Des arches flottantes permettent d'accueillir les unités d'habitation, les raccordant aux différents réseaux du quartier et gérant le transfert d'intimité entre l'espace public et privé de la maison. Avec un tel projet, habiter sur l'eau est une véritable option.

2015