Pierre DillenbourgAncien instituteur primaire, Pierre Dillenbourg obtient un master en Sciences de lEducation (Université de Mons, Belgique). Dans son projet de master en 1986, il est l'un des premiers au monde à appliquer les méthodes de 'machine learning' à l'éducation, afin de développer un 'self-improving teaching system'. Ceci lui permettra de débuter une thèse de doctorat en informatique à l'Université de Lancaster (UK) dans le domaine des applications éducatives de lintelligence artificielle. Il a été Maître dEnseignement et de Recherche à lUniversité de Genève. Il rejoint l'EPFL en 2012, où Il fut le directeur du Centre de Recherche sur l'Apprentissage, la formation et ses technologies(CRAFT), puis académique du Centre pour l'Education à l'Ere Digitale (CEDE) qui met en oeuvre la stratégie MOOC de l'EPFL (plus de 2 millions d'inscriptions). Il est actuellement professeur ordinaire en technologies de formation aux sein de la faculté Informatique et Communications et dirige laboratoire d'ergonomie éducative (CHILI). Depuis 2006, il a aussi été le directeur de DUAL-T, la 'leading house' dédiée aux technologies pour les systèmes de formation professionnelle duale. Il a fondé plusieurs start-ups dans l'éducation et rejoint plusieurs conseils d'administration. En 2017, Il a créé avec des collègues le 'Swiss EdTech Collider', un incubateur qui rassemble 80 start-ups dans le domaine des technologies éducatives. En 2018, ils ont lancé LEARN, le centre EPFL pour les sciences de l'apprentissage, lequel regroupe les initiatives locales en innovation éducative. Pierre est un 'inaugural fellow of the International Society of Learning Sciences'. Il est actuellement le Vice-Président Associé pour l'Education à l'EPFL.
Pascal FuaPascal Fua received an engineering degree from Ecole Polytechnique, Paris, in 1984 and the Ph.D. degree in Computer Science from the University of Orsay in 1989. He then worked at SRI International and INRIA Sophia-Antipolis as a Computer Scientist. He joined EPFL in 1996 where he is now a Professor in the School of Computer and Communication Science and heads the Computer Vision Laboratory. His research interests include shape modeling and motion recovery from images, analysis of microscopy images, and Augmented Reality. His research interests include shape modeling and motion recovery from images, analysis of microscopy images, and machine learning. He has (co)authored over 300 publications in refereed journals and conferences. He is an IEEE Fellow and has been an Associate Editor of IEEE journal Transactions for Pattern Analysis and Machine Intelligence. He often serves as program committee member, area chair, and program chair of major vision conferences and has cofounded three spinoff companies (Pix4D, PlayfulVision, and NeuralConcept).
Philippe SpätigPhilippe Spätig is currently Adjunct Professor at EPFL in the School of Basic Sciences, in the Laboratory of Reactor Physics and Systems Behaviours. He obtained his diploma of Engineer Physicist at EPFL in 1991 and his PhD at EPFL in 1995 on the role of thermal activation in the plasticity of the intermetallic Ni3Al. From 1995 to 1997, he worked as postdoc in the Materials Group of the Center for Research in Plasma Physics at EPFL, studying the effects of high-energy proton irradiation on alloys and pure metals. He then moved to the University of California Santa Barbara and spent two years in the group of Professor G.R. Odette, working on fracture mechanics of ferritic structural steels. He joined again the Materials Group of the Center for Research in Plasma Physics at EPFL in 2000 and worked in this group until the end of 2012. His research was focused on irradiation hardening and embrittlement of steels, as well as on the development of oxide dispersion strengthened steels. He also worked and developed experimental and analytical small specimen test techniques to reliably extract mechanical properties from limited material volume. In 2013, he joined the Laboratory for Nuclear Materials at Paul Scherrer Institute, while being associated with the Laboratory for Reactor Physics and System Behaviours at EPFL. Since then he mainly works on environmentally-assisted fatigue and fracture on austenitic and pressure vessel steels, where the effects of light water reactor environment on mechanical properties are investigated.
Mathieu SalzmannI am a Senior Researcher at EPFL-CVLab, and, since May 2020, an Artificial Intelligence Engineer at ClearSpace (50%). Previously, I was a Senior Researcher and Research Leader in NICTA's computer vision research group. Prior to this, from Sept. 2010 to Jan 2012, I was a Research Assistant Professor at TTI-Chicago, and, from Feb. 2009 to Aug. 2010, a postdoctoral fellow at ICSI and EECS at UC Berkeley under the supervision of Prof. Trevor Darrell. I obtained my PhD in Jan. 2009 from EPFL under the supervision of Prof. Pascal Fua.
Jacques RappazOriginaire de Neyruz-sur-Moudon (VD), Jacques Rappaz est né le 22 mars 1947. Après ses études primaires et secondaires à Lausanne, il étudie la physique, de 1964 à 1970, à l'Ecole Polytechnique de l'Université de Lausanne (EPUL et EPFL dès 1969) où il obtient son diplôme en janvier 1971. Il entreprend ensuite un travail de recherche en analyse numérique à l'EPFL. En avril 1976, il soutient une thèse consacrée à l'approximation spectrale d'opérateurs provenant de la physique des plasmas. De 1977 à 1980, il est boursier du Fonds National Suisse (FNS) et séjourne à Paris. A l'Ecole Polytechnique de Palaiseau et à l'Université Paris VI, il travaille sur l'approximation de problèmes non-linéaires provenant de la physique.De 1980 à 1985, il retourne à l'EPFL en tant que chercheur au FNS puis collaborateur scientifique du Professeur Jean Descloux. En 1983 il entreprend, en collaboration avec l'entreprise Alusuisse, des recherches sur la simulation numérique du procédé Hall-Héroult permettant la production de l'aluminium par électrolyse. Ces recherches ont débouché par la suite sur de nombreux projets en collaboration avec les compagnies Alcan, puis Péchiney et Rio Tinto. En 1985, Jacques Rappaz est nommé professeur ordinaire de mathématiques appliquées à l'Université de Neuchâtel qu'il quittera en octobre 1987 pour un poste de professeur ordinaire à l'EPFL. De 1983 à 2012 où il a pris sa retraite, Jacques Rappaz a enseigné de nombreux cours d'analyse et d'analyse numérique aux ingénieurs et aux mathématiciens de l'EPFL, de l’Université de Genève et de l'Université de Neuchâtel. Sa recherche concerne les aspects théoriques et pratiques de la résolution numérique des équations aux dérivées partielles. Il a participé à de nombreux projets de simulations numériques en collaboration avec les milieux industriels et/ou les départements d'ingénieurs de l'EPFL.
Charles StuartD'origine britannique, Charles Alexander Stuart est né à Newmachar (Ecosse) le 5 juin 1945. Il étudie les mathématiques à l'Université d'Aberdeen, où il obtient une licence (B.Sc.) en 1967, et à Oxford, où il a fait son doctorat (D.Phil) en 1970.
De 1970 à 1974, il est lecteur au Département de mathématiques de l'Université du Sussex. Un congé lui permet de passer deux ans (1973-1975) à Genève, comme chercheur à l'Institut Battelle. Pendant l'année académique 1975-1976, il est lecteur à l'Université d'Aberdeen. Il est nommé professeur extraordinaire à l'EPFL en 1975 et professeur ordinaire en 1982.
Il donne des cours d'analyse à plusieurs sections d'ingénieurs (1er cycle). Pour les 2e et 3e cycles, il traite les équations différentielles et l'analyse fonctionnelle. Ses recherches portent sur les mêmes branches; elles concernent surtout des problèmes de bifurcation qui se présentent dans la modélisation de phénomènes physiques.
Il a passé un premier congé sabbatique (1982-1983) à l'Université de Heriot-Watt et un deuxième (1989-1990) à l'Université Cornell, aux Etats-Unis