L'amoralisme (scepticisme moral), antonyme de moralisme, est une doctrine qui préconise l'ignorance ou le mépris de la morale. Elle complète le point de vue moral, à savoir les notions du bien et du mal, par le neutre ou la logique « indécidable » montrée par Kurt Gödel. Cette doctrine rejette la morale courante ; elle prône l'ignorance complète d'intentions morales et la croyance que la théorie de la moralité est immatérielle. Par exemple, la science ou la vie organique sont amorales. Le bien et le mal, le droit et la justice sont des inventions humaines.
Paradoxalement, la dimension « neutre » de l'amoralisme réside dans le refus de porter un jugement sur la nature morale ou immorale d'un fait. L'amoralisme peut être défendu par les partisans de l'immoralisme sceptique ou nihiliste.
Bien que souvent associée à l'immoralisme nihiliste qui est couramment opposé à la moralité, l'amoralisme ne considère pas l'existence de la morale comme plausible.
Cette absence d'éthique signifie souvent le refus des normes sur le Bien et généralement des normes esthétiques sur le Beau.
Howard Bloom observe que la morale est imposée par la force pour permettre une sélection de groupe ; ce qui distingue les familles d'aristocrates est la plus grande violence dont ont fait preuve leurs ancêtres : la religion, la philosophie, l'art et l'idéologie sont utilisés pour dominer les peuples conquis.
Historiquement, l'amoralisme était déjà présent chez les athéniens parmi les atomistes ainsi que chez Aristote. Marcion fut le premier chrétien à affirmer que Dieu ne pouvait être bon au regard des violences, massacres, maladies et souffrances ; cette force créatrice était seule responsable du mal.
Après Hume, Emmanuel Kant affirme la discontinuité des faits et de la morale. Au début de Fondements de la métaphysique des mœurs, il pose qu'il n'y a rien qui soit absolument bon, si ce n'est une volonté bonne ; mais il ajoute aussitôt que sans doute n'y eut-il jamais rien de tel dans le monde. Car pour être objective, la morale doit être valable pour tous et non que pour celui qui la pose.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Lexpressivisme est une théorie méta-éthique relative à la signification du langage moral. Selon l'expressivisme, les phrases qui emploient des termes moraux comme « Il est mal de torturer un être humain innocent » ne sont pas des descriptions ou des affirmations de faits. Les termes moraux tels que « mal », « bon » ou « juste » ne se réfèrent pas non plus à des propriétés réelles et immanentes. La fonction principale des phrases morales, selon l'expressivisme, n'est pas d'énoncer quelque fait que ce soit mais plutôt d'exprimer une attitude évaluative vis-à-vis d'un objet d'évaluation.
Le scepticisme moral est une classe de théories méta-éthiques dont tous les membres impliquent que personne n'a de connaissance morale. De nombreux tenants du scepticisme moral avancent également la plus forte assertion modale que la connaissance morale est impossible. Le scepticisme moral s'oppose particulièrement au réalisme moral qui pose qu'il existe des vérités morales objectives connaissables. Parmi les défenseurs de quelques formes de scepticisme moral figurent David Hume, Friedrich Nietzsche, Max Stirner, J.
Le quasi-réalisme est une théorie méta-éthique comportant deux thèses : Les jugements moraux ne désignent pas des propriétés réelles d'actions ou de personnes. Les jugements moraux projettent des attitudes émotionnelles comme si elles étaient des propriétés réelles d'actions ou de personnes. Le quasi-réalisme est une forme de non-cognitivisme et d'expressivisme. Il s'oppose à d'autres formes de non-cognitivisme (tels que l'émotivisme et le prescriptivisme universel) ainsi qu'aux diverses formes de (incluant le réalisme moral et le subjectivisme moral).
Explore le désir d'une bonne vie avec et pour les autres, en discutant des origines de l'éthique, du bien commun et du problème éthique de la partialité.
Déplacez-vous dans les dilemmes éthiques de l'expérimentation animale, explorant les paradoxes, les controverses et les cadres éthiques proposés par des philosophes comme Peter Singer et Tom Regan.
The geography of “culture-war” is usually addressed as the expression of religious, socio-economical, ethnically and historical divides that characterise territorial constructs. In recent research trends, psychologists suggest this culture-war divisions re ...
2015
,
Although engineering education is often characterized as a rational activity, research suggests that emotions are vital for learning at all levels of education. In ethics education, there is evidence that including mild emotional information in case studie ...