École théologique de NisibeL'école théologique de Nisibe (actuelle ville turque de Nusaybin dans la province de Mardin) fut une des grandes écoles théologiques des premiers siècles du christianisme. Elle fut la continuatrice de l'école d'Édesse (dite aussi école des Perses) après la fermeture de celle-ci en 489. Elle occupe une place importante dans l'histoire de l'Église de l'Orient. Il exista une première école de Nisibe au . En effet, après le concile de Nicée (325), l'évêque Jacques (mort en 340) décida de fonder une école de théologie dans sa ville, pour l'instruction des clercs de l'Église de l'Orient.
NarsaïNarsaï est l'un des principaux théologiens et poètes religieux chrétiens de langue syriaque, auteur de référence du courant nestorien. Son nom est la forme syriaque du nom pehlevi Narseh, en grec Narsês ; il est parfois surnommé Narsaï Garba, « Narsaï le Lépreux », mais il semble que ce soit une injure inventée par ses ennemis. Pour l'Église de l'Orient, il est le « docteur admirable », « la langue de l'Orient », « la harpe du Saint-Esprit ». Narsaï est né à Ain Dulba, dans le district de Ma
alta (actuel gouvernorat de Dahuk, en Irak) dans les premières années du .
Bar HebraeusBar Hebraeus (né en 1226 près de Mélitène, mort en 1286 à Maragha dans l'Azerbaïdjan iranien) est un historien, un médecin et un philosophe syriaque de religion chrétienne, évêque jacobite, écrivain de langue syriaque. Son véritable nom était Gregorios Abu’l-Faradg Gamal al-Din, Abu al-Faraj Ibn al-Ibri ou Aboul Faradj. Il a été connu en Occident sous les noms latinisés d'Abulfaragius et Bar Hebraeus, adaptation de l'expression syriaque Bar 'Ebroyo. Après Yahya ibn Adi, la philosophie syriaque est entrée dans un sommeil apparent.