Concept

Rogernomics

Résumé
vignette|Le ministre travailliste Roger Douglas à l'origine des "Rogernomics". Le terme de Rogernomics, mot-valise de « Roger » et « economics », fut créé en analogie avec Reaganomics pour décrire les politiques en économie du ministre travailliste néo-zélandais des finances Roger Douglas dès le début de son mandat en 1984 et jusqu'en 1990. Ces politiques incluent la diminution des subventions et barrières commerciales pour l'agriculture, la privatisation et le contrôle de l'inflation par des mesures liées au monétarisme. Certains membres du Parti travailliste néo-zélandais les virent déloyaux aux idées qui leur étaient traditionnellement associées. Douglas quitta par la suite le Parti travailliste pour rejoindre ACT. Sa politique économique sera suivie, de 1990 à 1993, par le Ruthanasia. Le contexte international est alors très favorable à ce type de réformes : . Des entreprises publiques sont privatisées, dont les télécommunications, les banques, les chemins de fer et les forêts. Des postes dans la fonction publique sont supprimés, le droit du travail est abaissé et l'âge de départ à la retraite recule de cinq ans. Un accord de libre-échange est signé avec l'Australie en 1990. Des économies sont faites en remodelant la sécurité sociale néo-zélandaise à l'aide de coupes budgétaires substantielles (réduction de 5 % à 27 %, selon les cas, des prestations sociales : allocations chômage, retraites, pensions d’invalidité et de veuvage). Plusieurs des hauts-fonctionnaires ayant conduit cette libéralisation deviennent par la suite des dirigeants d'entreprises privatisées. Les résultats économiques sont les suivants : l'inflation régresse et s'installe durablement sous la barre des 2 %, le déficit budgétaire est réduit et les finances publiques sont assainies : le budget devient excédentaire en 1995, les surplus servent à rembourser la dette extérieure de l'État et la dette publique ne dépasse pas 27 % du PIB.
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