vignette|Chrétiens japonais (kirishitan) en costumes portugais, .
Le terme japonais , du portugais « cristão », désigne les chrétiens catholiques en japonais et est utilisé dans les textes japonais comme terme historiographique pour les catholiques romains au Japon aux .
Persécutés, ils entrent dans la clandestinité après la rébellion de Shimabara dans les années 1630 sous le nom de kakure kirishitan.
Vingt-six martyrs du Japon
Paul Miki (1563-1596)
Pierre Kasui Kibe (1587-1639)
Mancio Ito (1570-1612)
Miguel Chijiwa
Akashi Takenori
Hasekura Tsunenaga
Naitō Yukiyasu
Bizen no Gomoji, fille de Hideyoshi (1574-1634)
Hosokawa Gracia
Amakusa Shirō
Daimyos kirishitan :
Ōmura Sumitada, premier seigneur féodal chrétien (1533-1587) ;
Ōmura Yoshiaki ;
Arima Harunobu, nom chrétien : Dom Protasio, seigneur de Shimabara (1567-1612) ;
Arima Naozumi ;
Kuroda Yoshitaka, Dom Simeao, chef stratégiste de Hideyoshi ;
Yukinaga Konishi, Dom Agostinho, membre de l'état-major de Hideyoshi (1556-1600) ;
Gamō Ujisato (1556-1595) ;
Ōtomo Sōrin (1530-1587), aussi connu sous les noms Fujiwara no Yoshishige et Ōtomo Yoshishige. Nom chrétien : Dom Francisco ; désigné comme le « roi de Bungo » par les jésuites ;
Ōtomo Chikaie, Dom Sebastião ;
Oda Hidenobu, nom chrétien : Pierre ;
Tsugaru Nobuhira ;
Dom Justo Takayama, déclaré martyr par le pape François.
Le roman Silence de Shūsaku Endō traite de la suppression au des dernières communautés chrétiennes connues au Japon.
Histoire du catholicisme au Japon
Époque du commerce Nanban
Kakure kirishitan (« chrétiens cachés »), désigne les communautés japonaises qui ont continué à pratiquer secrètement une forme native du christianisme en dépit des persécutions. Leur isolement a conduit à leur dérive de la version étrangère de la religion.
Mots japonais d'origine portugaise
Nippo jisho
Suwa-jinja (Nagasaki)
Tsurushi
Jésus-Christ (Shingō)
Lectures complémentaires :
C. R. Boxer et J. S. Cummins, 'The Dominican Mission in Japan (1602-1622), 1963.
—, The Christian Century in Japan, Manchester, Carcanet, édition, 1993.