L’anglo-normand est l'une des variantes dialectales de l'ancien français (langue d'oïl) parlée au Moyen Âge en Angleterre à la cour des rois et dans l’aristocratie anglo-normande. La langue d'oïl quant à elle regroupait un ensemble de parlers, l'anglo-normand en était une forme.
La conquête du royaume anglais en 1066 par Guillaume le Conquérant (ou Guillaume I d'Angleterre) a eu pour conséquence l'utilisation de la langue normande dans une contrée où dominaient le vieil anglais (northumbrien, anglien, saxon, kentois) et les langues celtiques (gallois, cornique, écossais, cambrien).
Les membres de la Cour et les barons venus de France parlaient une langue d'oïl, certainement normande, du nord de la ligne Joret (même si quelques compagnons d'armes de Guillaume le Conquérant venaient d'autres régions que de Normandie). C'est ce « normand insulaire » (André Crépin parle de « français insulaire », estimant que la langue n'est « ni anglaise ni normande ») qu'on appelle anglo-normand par commodité.
Guillaume et ses successeurs immédiats sur le trône anglais ne tentèrent pas d’imposer l’anglo-normand comme langue officielle, préférant attribuer cette fonction au latin, comme sur le continent, ce qui d'ailleurs ne contrariait pas les habitudes du clergé local. Les populations d’origine anglo-saxonne continuèrent d'utiliser le vieil anglais qui a peu à peu évolué vers le moyen anglais au contact de l’anglo-normand. Cette influence est explicable par la coexistence des deux langues parlées sur le sol anglais : la langue vernaculaire, le vieil anglais et la langue véhiculaire, la langue d'oïl, langue des échanges aussi bien avec le continent qu'en Grande-Bretagne, voire en Irlande, même. Une partie non négligeable de la classe que l'on qualifierait de « moyenne », c'est-à-dire des commerçants et artisans, parfois immigrés du continent (cf. la famille de Thomas Becket, les maîtres d'œuvre de l'architecture « normande » (romane), puis gothique) utilisait cette langue d'oïl, soit comme langue maternelle, soit comme seconde langue.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Si les Normands sont actuellement les habitants de la Normandie, le terme désigne aussi historiquement les habitants du duché de Normandie. Autrefois, le mot de Normands (ancien français Normanz / Normant) était employé pour qualifier les Vikings. Il signifie littéralement « Hommes du Nord ». Elle s'explique par le francique ou le scandinave À l’Ouest de l’Europe, dès la première moitié du , des bandes vikings ravagent les côtes des royaumes d'Angleterre, d'Écosse, d'Irlande et de France.
L’auregnais ou aurignais (en auregnais aoeur'gnais/auregnais et en anglais Auregnais) est le dialecte normand autrefois utilisé sur l'île anglo-normande d'Aurigny. Même mort, il existe toujours dans beaucoup, si ce n'est pas la plupart, des noms de lieux. Un ou deux mots subsistent dans l'anglais local, e.g. vraic (varech) et la prononciation de certains noms locaux, e.g. Dupont et Simon dits Dippoh et Sumon plutôt que la façon standard parisienne. Il y avait un nombre de raisons pour sa disparition.
Le guernesiais (parfois appelé en français normand de Guernesey, en guernesiais dgèrnésiais) est le dialecte normand utilisé sur l'île Anglo-Normande de Guernesey. La langue guernesiaise est reconnue en tant que langue régionale des Îles Britanniques dans le cadre du Conseil Britannique-Irlandais (avec le jersiais, l’irlandais, le gallois, l’écossais, le scots, le scots d’Ulster, le mannois et le cornique). Le guernesiais serait parlé quotidiennement par environ , soit 2 % de la population.
Le projet propose, sur la base des conclusions de l’énoncé théorique intitulé Basse tension, de revisiter la centrale énergétique qui, d’objet technique isolé et dissimulé, devient le détonateur d’une transition vers une société non plus prédatrice des res ...
En ratifiant l’Accord de Paris sur le climat, instrument juridiquement contraignant, la Confédération s’est engagée à réduire ses émissions par rapport à 1990, de moitié d’ici à 2030 et de 70 à 85% d’ici à 2050. En 2022, Conseils national et des États intè ...
Les émissions de CO2 émises par le secteur de la construction représentent 11% des émissions globales de l’humanité (2019). En raison de l’urgence climatique, il est nécessaire de les réduire. Dans ce contexte et selon les conclusions données par la pré-é ...