Le guernesiais (parfois appelé en français normand de Guernesey, en guernesiais dgèrnésiais) est le dialecte normand utilisé sur l'île Anglo-Normande de Guernesey.
La langue guernesiaise est reconnue en tant que langue régionale des Îles Britanniques dans le cadre du Conseil Britannique-Irlandais (avec le jersiais, l’irlandais, le gallois, l’écossais, le scots, le scots d’Ulster, le mannois et le cornique).
Le guernesiais serait parlé quotidiennement par environ , soit 2 % de la population. Le guernesiais serait compris ou étudié par environ 15 % de la population, soit entre et selon le degré de compréhension.
L’enseignement facultatif du guernesiais se fait dans quelques écoles de Guernesey. Plusieurs associations luttent pour sa survie et son apprentissage. Le « roa », « roa » et « roa » contribuent au maintien du parler normand à Guernesey, notamment lors de festivals, foires et rencontres culturelles. La BBC Guernesey diffuse quelques minutes hebdomadaires d'informations locales et générales en guernesiais. La presse locale publie régulièrement quelques articles insolites en guernesiais.
En 2001, le député de Guernesey, Jonathan Le Tocq, et le doyen Douzenier Hirzel Dorey ont exprimé la crainte que la langue guernesiaise disparaisse. Ils proposent qu'elle soit enseignée comme une activité extra-scolaire dans les écoles de Guernesey, mais le problème est qu'il y a peu d'enseignants qui connaissent assez le guernesiais pour l'enseigner.
Depuis l'automne 2003, le guernesiais est enseigné dans trois écoles primaires comme une activité optionnelle post-scolaire. Ces leçons sont très populaires, des parents et des enseignants y assistent également avec les enfants. Des cours du soir sont également proposés à la population adulte de l'île. Longtemps déconsidéré, le guernesiais est devenu récemment un aspect important du patrimoine linguistique pour les habitants de l'île. Les gens qui parlent guernesiais se sentent désormais fiers de leur langage et n'ont plus honte de le parler.
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L’anglo-normand est l'une des variantes dialectales de l'ancien français (langue d'oïl) parlée au Moyen Âge en Angleterre à la cour des rois et dans l’aristocratie anglo-normande. La langue d'oïl quant à elle regroupait un ensemble de parlers, l'anglo-normand en était une forme. La conquête du royaume anglais en 1066 par Guillaume le Conquérant (ou Guillaume I d'Angleterre) a eu pour conséquence l'utilisation de la langue normande dans une contrée où dominaient le vieil anglais (northumbrien, anglien, saxon, kentois) et les langues celtiques (gallois, cornique, écossais, cambrien).
Le sercquiais (en sercquiais : Serkyee) est une variété de langue normande parlée à l'île Anglo-Normande de Sercq. Il est proche du normand continental (haguais). Il remonte au jersiais apporté à Sercq au lors de la colonisation de l’île, inhabitée à cette époque, par quarante familles jersiaises de Saint-Ouen, cependant influencé depuis par le guernesiais (dialecte de Guernesey). Il est encore parlé par les habitants les plus âgés de l'île. La phonologie retient des éléments perdus dans le jersiais depuis le .
L’auregnais ou aurignais (en auregnais aoeur'gnais/auregnais et en anglais Auregnais) est le dialecte normand autrefois utilisé sur l'île anglo-normande d'Aurigny. Même mort, il existe toujours dans beaucoup, si ce n'est pas la plupart, des noms de lieux. Un ou deux mots subsistent dans l'anglais local, e.g. vraic (varech) et la prononciation de certains noms locaux, e.g. Dupont et Simon dits Dippoh et Sumon plutôt que la façon standard parisienne. Il y avait un nombre de raisons pour sa disparition.
Dans son ‘court traité sur l’action, la faute et le geste’ publié en 2018, Giorgio Agamben remet en question la primauté du concept moderne d’action (imputable à un sujet et porteuse de conséquences) dans l’éthique occidentale et propose le geste comme une ...