ĀyatanaĀyatana (pāli ; sanskrit : āyatana, devanāgarī : आयतन), signifie sphère, domaine, sanctuaire, temple. Dans le bouddhisme, āyatana peut définir : Les quatre « absorptions » du monde sans-forme : voir arūpajhana ; Les douze sources, soit six bases intérieures et six objets. Les six bases intérieures correspondent aux concept de ṣaḍāyatana. Avec les six objets, elles sont : L'œil et le visible ; L'oreille et le son ; Le nez et l'odeur ; La langue et la saveur ; Le corps et l'objet tactile ; L'esprit, manoyatana, et l'objet mental, dhammāyatana Dans l'architecture indienne, āyatana signifie temple ou sanctuaire.
NāgārjunaNāgārjuna, ou Nagardjouna, est un moine, philosophe, écrivain bouddhiste indien ( - ), fondateur de l'école Madhyamaka et originaire de la région correspondant à l'Andhra Pradesh actuel. Beaucoup de points sur son existence relèvent de récits mythiques, si bien qu'il est difficile de dissocier les apports ultérieurs des éléments de sa vie originelle. thumb|right|Bas-relief du stūpa d'Amaravati , proche de Nagarjunakonda dans l'Andhra Pradesh où aurait vécu Nāgārjuna à la même époque, British Museum.
ChittamatraChittamatra (IAST : Cittamātra, « rien qu'esprit ») est l'une des écoles du bouddhisme Mahāyāna. Elle est parfois nommée Vijñānavāda (, Vijñāptimātra (), la conscience seule, ou encore Yogācāra (), pratiquants du yoga. Le Cittamātra constitue avec le Madhyamaka l'une des deux principales écoles spécifiques du bouddhisme mahāyāna. vignette|300px|Bouddha. Sarnath, époque Gupta vers 475. L'école Cittamātra apparaît au ; ses fondateurs seraient Maitreyanātha, Asanga et Vasubandhu.
Visuddhimaggavignette|Buddhaghosa remet trois exemplaires du Visuddhimagga à un moine supérieur. Peinture murale, temple Kelaniya Rāja Mahā Vihāra, Colombo, Sri Lanka. Le Visuddhimagga (La Voie de la pureté / purification) est généralement considéré comme le texte le plus important de la tradition theravādin en dehors des sutta du canon bouddhique pāli. Il fut rédigé par Buddhaghosa au , en magadhi, au Sri Lanka et consiste en un développement des sept purifications que Gautama Bouddha exposa dans le Rathavinitasutta (Majjhima Nikaya 24).
Arhatvignette|Le Bouddha Chakyamuni entouré de Maudgalyâyana et Saripoutta (deux disciples et arhat). Thangka tibétain, , Musée national de Varsovie. Dans le bouddhisme theravâda, arhat ou arhant (terme sanskrit ; en pâli: arahant), est le nom donné à celui qui a atteint le dernier échelon de la sagesse et de l'éveil. En sanskrit, le terme arhat est le participe présent du verbe arh-, « mériter ». C'est donc proprement un « méritant ». Il s'agit du premier titre donné à tous les bouddhas, et le mot est donc en quelque sorte de « libéré des passions et du samsâra ».
Bouddhisme tibétainthumb|upright=1.5|Tangka du représentant Tara verte Le 'bouddhisme tibétain' est une branche du bouddhisme qui s'est développée au Tibet à partir du . Comme dans toutes les régions bouddhistes, les trois véhicules du bouddhisme, le hinayana (comprenant le theravada), le mahayana et le vajrayāna existent. La principale forme du bouddhisme tibétain est cependant le bouddhisme tantrique, autre nom du vajrayāna intégrant des aspects principaux des deux autres branches.
Three marks of existenceIn Buddhism, the three marks of existence are three characteristics (Pali: tilakkhaṇa; Sanskrit: त्रिलक्षण trilakṣaṇa) of all existence and beings, namely aniccā (impermanence), dukkha (commonly translated as "suffering", "unsatisfactory," "unease"), and anattā (without a lasting essence). That humans are subject to delusion about the three marks, that this delusion results in suffering, and that removal of that delusion results in the end of dukkha, is a central theme in the Buddhist Four Noble Truths and Noble Eightfold Path.
UpādānaUpādāna (sanskrit (IAST), pâli ; japonais : shu), signifie attachement ou appropriation. Il s'agit de la tendance à vouloir se compléter afin de durer (de se prolonger) ; cette tendance assume l’objet et s'y attache. Selon la doctrine de la coproduction conditionnée, l'attachement est conditionné par la soif, ou désir, taṇhā, et conditionne à son tour le devenir, bhava. Les constituants d'une personne sont nommés upādāna-skhandha, « agrégats d'attachement », ou selon le Visuddhimagga, Selon Buddhaghosa, upādāna est une intensification de taṇhā.
Saṅkhāra(Pali; सङ्खार; Sanskrit: संस्कार or ) is a term figuring prominently in Buddhism. The word means 'formations' or 'that which has been put together' and 'that which puts together'. In the first (passive) sense, refers to conditioned phenomena generally but specifically to all mental "dispositions". These are called 'volitional formations' both because they are formed as a result of volition and because they are causes for the arising of future volitional actions.
BuddhadasaVénérable Ajahn Buddhadasa Bhikkhu (thaï: พุทธทาสภิกขุ ; API : [phútthəthâːt phíkkhùʔ] ; lit. esclave du Bouddha), né le et mort le , est un bonze thaïlandais. De la tradition du theravada, Buddhadasa Bhikkhu est le fondateur du temple bouddhiste wat (สวนโมกข์ . lit. le Jardin de la Libération) dans le sud de la Thaïlande à Surat Thani. Ajahn Buddhadasa est né Nguam Phanit (เงื่อม พานิช) en 1906 à Ban Phum Riang, district de Chaiya, en Thaïlande du Sud. Son père, Sieng Phānit, était un commerçant d'ascendance chinoise et sa mère, Klaun, était thaï du Sud.