IrakL’Irak ou l'Iraq, en forme longue la république d'Irak, est un pays du Proche-Orient, situé au nord de la péninsule arabique. L’Irak est parfois appelé « le pays des deux fleuves » en arabe (بلاد الرافدين / bilād ar-rāfidayn), en référence au Tigre et à l'Euphrate. Bagdad en est la capitale et la plus grande ville. D’une superficie de , cet État a pour voisin la Turquie au nord, l’Iran à l'est, le Koweït au sud-est, l’Arabie saoudite au sud-sud-ouest, la Jordanie à l'extrême ouest et la Syrie au nord-ouest.
Histoire de l'IrakL'histoire de l'Irak commence avec la Mésopotamie (voir cet article pour l'histoire antique) ; la région abrite quelques-unes des plus anciennes civilisations du monde, Sumer, Assyrie, Babylone. vignette|Taureau androcéphale ailé gardien du palais de Sargon , en Assyrie (Perse), Les vallées du Tigre et de l'Euphrate appartiennent ensuite à une succession d'empires qui lui sont étrangers : empires perse achéménide, grec (Alexandre le Grand suivi des Séleucides), Parthes, Sassanides.
GutisLes Gutis (ou Goutis, Qutis ou Goutéens), terme issu de l'ancien akkadien qutium ou gutium, était un peuple et une région des monts Zagros, dans le voisinage de la Mésopotamie à la fin du et durant les siècles suivants. Leur origine et leur culture sont inconnues. Devenu un terme générique pour désigner les populations montagnardes de certaines régions du Zagros, « Gutis » a servi à désigner au dans les documents babyloniens et assyriens plusieurs peuples sans rapport avec les Gutis originels.
Liste royale sumériennevignette|Le prisme de Weld-Blundell (WB 444) est la copie la plus complète connue de la liste royale sumérienne. Ce document énumère les rois depuis les dynasties antédiluviennes jusqu'à Sin-magir, quatorzième roi de la dynastie d'Isin (v. 1827-1817 av. J.-C.). Le prisme comporte quatre côtés avec deux colonnes sur chaque côté ; il devait initialement comporter une broche en bois passant par son centre afin de pouvoir le tourner et lire les quatre côtés. Ashmolean Museum.
Umma (Sumer)Umma (Oumma) ou Gisha est une ancienne cité du pays de Sumer. Dans la titulature des Rois d'Oumma, le nom est écrit Sâr-Dis. Le site de la ville, aujourd'hui Tell Djokha s'étend sur une colline dominant une plaine qui, à l'époque sumérienne, possédait un système d'irrigation et était cultivée. La ville étant éloignée des deux fleuves, le Tigre et l'Euphrate, tout un ensemble de canaux avaient été construits, suffisamment larges pour permettre aux bateaux de venir accoster et échanger leurs marchandises.
Chronologie du Proche-Orient ancienLa chronologie du Proche-Orient ancien constitue le cadre dans lequel s'inscrivent les dates des différents événements, des règnes et des dynasties du Proche-Orient ancien. Les textes de cette époque datent ordinairement les événements selon le règne du roi actuel, par exemple sous la forme : « en l'année X du roi Y ». En comparant de multiples textes, on a pu aboutir à une chronologie relative reliant les événements de nombreuses cités et royaumes.
LagashLagash est une ancienne ville du pays de Sumer, en Basse-Mésopotamie (au sud de l'Irak actuel), et un royaume dont elle était au moins à l'origine la capitale. Cette ancienne cité-État comprenait, en plus de la ville éponyme située sur le site actuel d'Al-Hiba, Girsu (le site actuel de Tello), ville sainte où se trouve le sanctuaire de la divinité tutélaire du royaume, Ningirsu, et d'où proviennent la plupart des découvertes archéologiques et épigraphiques qui permettent de connaître l'histoire du royaume de Lagash.
UrukUruk (ou Ourouk ; ) est une ville de l'ancienne Mésopotamie, dans le sud de l'Irak. Le site est aujourd'hui appelé Warkāʾ, terme dérivé de son nom antique, qui vient de l'akkadien, lui-même issu du nom sumérien ou pré-sumérien Unug, et qui a aussi donné l'hébreu Erekh dans la Bible. Le site d'Uruk fut occupé à partir de la période d'Obeïd (v. 5000 av. J.-C.), et ce jusqu'au de notre ère. Cette ville joua un rôle très important sur les plans religieux et politique pendant quatre millénaires.
Empire d'Akkadthumb|right|upright=1.2|alt=Photographie d'une partie d'une stèle sculptée en bas-relief. On y voit, à gauche, un grand personnage debout, coiffé d'un casque à deux cornes. Il marche vers la droite où se situent quatre petits personnages tombés ou suppliants. Au-dessus de ces-derniers est gravée une inscription en écriture cunéiforme.|Détail de la stèle de victoire du roi Naram-Sin, musée du Louvre : Naram-Sin d'Akkad domine la scène et porte une tiare à cornes, attribut divin.
SumérienLe sumérien (en sumérien EME.ĜIR15) est une langue morte qui était parlée dans l'Antiquité en Basse Mésopotamie. Elle est ainsi la langue parlée à Sumer aux Le sumérien comportait deux variétés (sociolectes) connues : l'émegir et l'émesal. Le sumérien est un isolat linguistique, c'est-à-dire qu'il n'a jamais pu être, jusqu'à aujourd'hui, rattaché à une famille de langues connue (comme d'autres langues au Proche-Orient ancien, telles que le hatti et l'élamite).