Zenvignette|La calligraphie de l’enso (en japonais, « cercle ») symbolise, dans le bouddhisme zen, la vacuité ou la pratique et l'éveil qui sans cesse se renouvellent (dokan, « anneau de la Voie »). Ce symbole est issu du wuwei taoïste. Le zen est une branche japonaise du bouddhisme mahāyāna hérité du chan chinois. Elle met l'accent sur la méditation (dhyāna) dans la posture assise dite de zazen. Le mot « zen » est la romanisation de la prononciation japonaise du caractère chinois ; il est prononcé chán en mandarin, zeu en shanghaïen et est également appelé Son en Corée et Thiền au Vietnam.
Ōbakuest une des trois principales écoles japonaises du bouddhisme zen, à côté des écoles Sōtō et Rinzai. Elle est également la plus petite de ces trois sectes. Initialement, Obaku est une forme de chan chinois de la dynastie Ming. Son nom vient du mont Houangbo, (province de Fujian, dans le sud-est de la Chine), sur lequel se trouve le premier monastère de l'école, qui en est toujours le siège. Cette école ne fut jamais une secte indépendante, mais simplement un des nombreux courants de la lignée Rinzai.
Nanzen-jiLe Nanzen-ji (南禅寺) est un temple du bouddhisme zen situé à Kyōto au Japon. Il a été fondé en 1291 par l'empereur japonais Kameyama. Le Nanzen-ji est l'un des cinq grands temples zen de Kyōto. C'est aussi le quartier général de la branche Nanzen-ji, une des quatorze branches que compte l'école Rinzai . Fichier:Nanzen-ji Allée et porte sanmon.jpg|alt=|La grande allée jusqu'à la porte ''sanmon''. Fichier:Nanzen-ji avertissement singes.jpg|alt=|Avertissement sur la présence de singes agressifs.
Jardin japonaisLe est issu de la tradition antique japonaise. Il se trouve aussi bien dans les demeures privées que dans les parcs des villes comme dans les lieux historiques : temples bouddhistes, tombeaux shintoïstes, châteaux. Au Japon, l’aménagement de jardins est un art important et respecté, partageant des codes esthétiques avec la calligraphie et le lavis. Le jardin japonais cherche à interpréter et idéaliser la nature en limitant les artifices.
Eisaiou est le fondateur de l’école rinzai au Japon. En 1191, il introduisit cette doctrine au Japon, à la suite de son voyage en Chine de 1187 à 1191, au cours duquel il a été initié zen rinzaï par le maître Hsü an. C'est aussi lui qui aurait popularisé le thé au Japon, à la suite de ce même voyage. Myoan Eisai est né dans la province de Bitchu (aujourd’hui province de Okayama). Il commence ses études monastiques dans un temple Tendai, mais, mécontent de l'état du bouddhisme au Japon à l’époque, il part en avril 1168 en Chine, où il séjourne jusqu'en septembre.
Calligraphie japonaisevignette|325x325px| Caractères en kanji pour shodō (書 道) La , appelée aussi est une forme de calligraphie, ou d'écriture artistique du Japonais. Durant longtemps, le calligraphe le plus renommé au Japon était Wang Xizhi, un calligraphe chinois du . Cependant, après l'invention des hiraganas et des katakanas, les syllabaires typiquement japonais, une forme particulière d'écritures du japonais s'est développé et les calligraphes ont produit un style propre.
Chán (bouddhisme)Le chán (), parfois traduit en « méditation silencieuse », transcription en chinois classique du sanskrit dhyāna, est une forme de bouddhisme mahāyāna née en Chine à partir du , qui insiste particulièrement sur l'accession à l'expérience directe de l'Éveil par la méthode la plus efficace et la plus simple possible. Comme pour toutes les écoles bouddhistes chinoises, on peut voir dans sa pensée une influence taoïste. Sous ses multiples formes, il est devenu à partir du une des deux grandes catégories du bouddhisme chinois avec l'école de la Terre pure (jingtu).
ShikantazaShikantaza est un terme japonais utilisé dans l'école du bouddhisme zen Sōtō qui peut être traduit par « seulement s'asseoir » ou « être assis sans rien faire » et qui décrit l'attitude à adopter lors de la méditation zazen. Il s'agit d'un concept central de l'école Sōtō. Shikantaza est une notion centrale du zen sōtō et de l'enseignement de Dōgen. L'école Sôtô en attribue l'introduction de cette pratique à son fondateur, Dōgen, qui affirmait avoir appris ce style de pratique auprès de Rujing, qui fut son maître chan lors de son séjour en Chine.
BodhidharmaBodhidharma (sanskrit en devanāgarī : बोधिधर्म « enseignement de sagesse » ; chinois simplifié : 菩提达摩, pútídámó ou 達摩, dámó ; japonais : 達磨, daruma ; c. fin du et début du ), moine bouddhiste persan originaire d'Inde, est le fondateur légendaire en Chine de l'école Chan, courant contemplatif (dhyāna) du mahāyāna, devenue au Japon l’école zen connue en Occident. L’école Chan prétendant remonter au Bouddha, Bodhidharma est considéré comme son et comme son premier patriarche chinois.
Dōgen, ou ( - ) est le fondateur de l'école Sōtō du bouddhisme zen au Japon. Il l'introduisit sur l'île après un voyage en Chine. Le Japon de l'époque qui voit naître Dôgen traverse une période de troubles. Le pays est soumis depuis peu à un double pouvoir : celui de l'empereur et de sa cour installée à Kyōto, capitale traditionnelle, et celui du shogun, sorte de général suprême qui détient le pouvoir militaire, établi, lui, à Kamakura. Dans cette société féodale, les grandes familles se disputent le pouvoir.