Concept

Temple de Jokhang

Résumé
vignette|Cylindre doré sur le toit représentant une bannière de victoire, l'un des huit symboles auspicieux du bouddhisme. Le temple ou monastère du Jokhang (), signifiant « maison du Jowo » en référence à la célèbre statue qu'il abrite, aussi appelé Tsuklakang, est le premier temple bouddhiste construit au Tibet. Cœur spirituel de Lhassa et lieu de pèlerinage depuis des siècles, il est situé dans le quartier du Barkhor. Depuis 1961, il est classé sur la première liste des sites historiques et culturels majeurs protégés au niveau national de Chine, et depuis 2000, le Jokhang est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO dans le cadre de l'« ensemble historique du palais du Potala », et il est un des hauts-lieux touristiques de Lhassa avec le palais du Potala et le parc du Norbulingka. vignette|gauche|Plan stylisé du complexe architectural, tiré de Journey to Lhasa and Central Tibet de Sarat Chandra Das, 1902. Le temple du Jokhang, le tout premier temple bouddhiste du Tibet, est édifié par le roi tibétain Songtsen Gampo au début de l'année 639 pour héberger la statue dite du Jowo, représentant le Bouddha, apportée par son épouse népalaise Bhrikuti. L'autre épouse du roi, la princesse Tang chinoise Wencheng apporta une autre statue du Bouddha, hébergée initialement au Ramoché. Après la mort du roi, les deux statues furent interverties. Le Jokhang est le temple le plus vénéré de tout le Tibet car il abrite une statue du Jowo, représentant le jeune Bouddha, qui a été sculptée de son vivant selon les Tibétains. thumb|Le doring ou stèle devant la porte principale du temple de Jokhang, 1950 En 823, est érigée devant la porte principale du temple une stèle connue sous le nom de « Tablette de pierre de l’unité du long terme » et dont il existerait deux autres exemplaires, l'un à Cha'ang an à la porte de l'empereur, et l'autre à la frontière tibéto-chinoise. Y sont inscrits les clauses du traité de paix sino-tibétain de 822 par lequel les deux souverains du Tibet et de la Chine sont convenus d'unir leurs royaumes ; il est précisé notamment : .
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