SarvāstivādinL'école Sarvāstivāda (pāli : Sabbatthivāda) ou des Sarvāstivādin est l'un des courants majeurs du bouddhisme ancien en Inde. Elle est apparue environ trois cents ans après le Parinirvāṇa du bouddha Siddhartha Gautama, et répandue particulièrement dans les régions du Cachemire, du Pendjab et du Gandhara. Elle est parfois désignée par Vaibhāṣika. La presque totalité des textes bouddhiques anciens conservés en sanskrit, en chinois ou en tibétain appartient à la secte des sarvastivadin.
MulasarvastivadaMulasarvastivada (IAST: Mūlasarvāstivāda, littéralement « racine (mulā) du sarvastivada », autrement dit « sarvastivada originel », est un terme qui désigne une sous-secte bouddhique de la secte sarvastivada. Toutes deux relèvent du bouddhisme hīnayāna, en Inde. La différence entre les deux courants n'est pas très claire, et semble tenir moins à un désaccord doctrinal qu'à des divergences de vue sur la discipline, le vinaya.
DignāgaDignāga (Diṅnāga, (陳那論師/域龍, दिग्नाग, Tibetain: ཕྱོགས་ཀྱི་གླང་པོ་) (480-540 ou 430-500), célèbre bouddhiste indien du au , réformateur et fondateur de la nouvelle logique (Hetuvidyā ou nyāya) bouddhique. Il est né dans une famille brahmane à Simhavakta près de Kanchi (Kanchipuram), et peu de choses sont connues de ses jeunes années, sauf qu'il eut pour maître Nagadatta de l'école Vatsiputriya. Après il s'est converti dans le mahāyāna et devint disciple du grand maître Vasubandhu.
Paramārtha (moine)Paramārtha ou Kulanātha (499 - 569) était un brahmane originaire de la ville d'Ujjayinī située en Inde centrale, et un moine bouddhiste du courant cittamatra. Envoyé comme missionnaire, il fut invité en Chine par l'empereur Wudi des Liang. Il entama en 548 une carrière de traducteur de textes bouddhistes qu'il poursuivit jusqu'à sa mort. Boucher, Daniel, "Paramartha". In: Buswell, Robert E. ed. (2003). Encyclopedia of Buddhism, New York: Macmillan Reference Lib. , pp. 630-631 Paul, Diana.
Bardo (bouddhisme)vignette|Illustration tibétaine des divinités paisibles et courroucées de l'état intermédiaire post-mortem (bardo). Certains bouddhistes tibétains croient que lorsqu'un être traverse l'état intermédiaire, il aura des visions de diverses divinités. Bardo () est un mot tibétain, traduisant le sanskrit antarâbhava, qui désigne, dans certaines écoles bouddhistes du Tibet, un état intermédiaire entre la mort et la renaissance. En tibétain, le terme "bardo" est utilisé pour signifier "intervalle" et fait référence à des périodes de la vie auxquelles on peut associer des limites.
XuanzangXuanzang () (600 ou 602 – 664), moine bouddhiste chinois, est l'un des plus grands traducteurs de soutras bouddhiques de l'histoire de la Chine. Il est né à Luoyang, dans le Henan. En 629, il part en pèlerinage en Inde afin d'aller chercher des textes bouddhiques. Il est de retour en avril 645, ramenant un grand nombre de soutra sanskrit qu'il va s'atteler à traduire et qui enrichiront considérablement la littérature bouddhique disponible en Chine.
KuijiKuiji (, né en 632, décédé en 682, partisan du Yogācāra, est un moine chinois et un disciple éminent de Xuanzang. Les commentaires de Kuiji sur le et son traité original sur le Yogācāra, le Fayuan yilin chang () sont devenus les fondations de l'école Weishi ou Faxiang. L'École Faxiang considère Kuiji comme son premier patriarche.
ShravakayanaShravakayana (sanskrit IAST : śrāvakayāna, ) est, selon le bouddhisme mahāyāna l'une des deux voies du petit véhicule ou hinayāna (l'autre étant le pratyekabuddhayāna). Ce « véhicule des auditeurs » est parfois considéré avec dédain par les adeptes du courant mahāyāna, car ses fidèles ne cherchaient pas à ce que tous les êtres atteignent le nirvāna. Les termes shrāvakayāna et bodhisattvayāna (le véhicule des bodhisattvas) sont plus anciens que leurs équivalents péjoratifs hinayāna (le véhicule déficient – hina) et mahāyāna.