Réalisme naïfLe réalisme naïf est une forme de réalisme qui soutient que les objets du réel existent tels qu'ils sont perçus. Aux yeux du réaliste naïf, le monde extérieur à la perception est exactement tel que la perception le représente. Ainsi compris, ce n'est pas à proprement parler une position philosophique ; c'est une conception spontanée critiquée par l'analyse philosophique et scientifique. Le réalisme naïf est contesté à la fois par les idéalismes et les réalismes critiques (direct ou indirect).
Philosophie de l'espace et du tempsLa philosophie de l'espace et du temps est une branche de la philosophie qui traite des problèmes liés aux caractères épistémologiques et ontologiques de l'espace et du temps. Faisant droit à toutes les exigences de la rationalité naissante, la philosophie grecque est . En quête en effet d’identités et de permanences susceptibles de fournir à la pensée les repères fixes et stables dont celle-ci a besoin, elle parie sur l’Être contre le devenir. C’est la position très tôt affirmée par Parménide d’Élée : (La voie de la vérité, § 8).
Véritéthumb|Walter Seymour Allward, Veritas, 1920 thumb|Nec mergitur ou La Vérité sortant du puits, toile de Édouard Debat-Ponsan, 1898. La vérité (du latin veritas, « vérité », dérivé de verus, « vrai ») est la correspondance entre une proposition et la réalité à laquelle cette proposition réfère. Cependant cette définition correspondantiste de la vérité n'est pas la seule, il existe de nombreuses définitions du mot et des controverses classiques autour des diverses théories de la vérité.
RelativismeLe relativisme est une vue philosophique qui nie les prétentions à l'objectivité dans un domaine particulier, ou parfois dans l'ensemble du champ des connaissances, et affirme que les évaluations dépendent de la perspective d'un observateur ou de leur contexte. Les origines du relativisme pouvant être tracées jusqu'à l'Antiquité. Il en existe différentes variantes. Le sophiste Protagoras est resté célèbre pour son agnosticisme avoué et un certain relativisme : « L'homme est la mesure de toute chose ».
Philosophie des mathématiquesLa philosophie des mathématiques est la branche de la philosophie des sciences qui tente de répondre aux interrogations sur les fondements des mathématiques ainsi que sur leur usage. On y croise des questions telles que : « les mathématiques sont-elles nécessaires ? », « pourquoi les mathématiques sont-elles utiles ou efficaces pour décrire la nature ? », « dans quel(s) sens, peut-on dire que les entités mathématiques existent ? » ou « pourquoi et comment peut-on dire qu'une proposition mathématique est vraie ? ».
Pragmatismethumb|right|Les pères fondateurs du pragmatisme de haut en bas et de gauche à droite : Charles Sanders Peirce, William James, John Dewey, George Herbert Mead. Le pragmatisme est une école philosophique américaine fondée par Charles Sanders Peirce à la fin du . La thèse principale de Peirce est que le sens d'une expression réside dans ses conséquences pratiques. Les principaux membres ultérieurs de l'école pragmatiste sont William James et John Dewey, James ayant popularisé le mot pragmatisme grâce à un cycle de conférences qui sera édité en 1907 dans un ouvrage intitulé Le Pragmatisme : Un nouveau nom pour d'anciennes manières de penser.