L'évènement climatique de 8200 AP est l'expression employée par les climatologues pour décrire la chute brutale des températures qui s'est produite environ avant le présent (AP), ou environ Cette anomalie climatique s'est ensuite prolongée durant deux à quatre siècles. Pendant cette période, les températures sont demeurées plus élevées que durant le Dryas récent, mais plus froides que durant le Petit âge glaciaire. Cet évènement a constitué une exception notable durant l'optimum climatique de l'Holocène. Durant l'évènement, la concentration atmosphérique de méthane a chuté de 80 ppb, ce qui indique une réduction des émissions de 15 %.
Un refroidissement rapide autour de 6200 av. J.-C. a été reconnu pour la première fois par le botaniste suisse Heinrich Zoller en 1960 dans le Val Mesolcina. Il l'a désigné par l'expression Misox oscillation. Cet évènement, identifié également en Norvège, y est nommé Finse event.
En 1997, Bond et ses collaborateurs ont supposé qu'il était lié à un cycle climatique de . Les recherches postérieures ont cependant montré que cette hypothèse n'était probablement pas la seule, et sans doute pas la principale, pour expliquer ce phénomène climatique.
Les traces les plus évidentes laissées par cet évènement se trouvent dans les régions de l'Atlantique nord. Elles sont notamment visibles dans les carottes de glace prélevées au Groenland et dans les strates sédimentaires à la fois des zones tempérées et des zones tropicales.
Il est moins perceptible dans les carottes glaciaires extraites en Antarctique et dans les couches sédimentaires d'Amérique du Sud.
Ce refroidissement serait dû essentiellement à un apport majeur d'eau glacée dans l'Atlantique en raison de l'effondrement final de l'Inlandsis laurentidien qui recouvrait une grande partie de l'Amérique du Nord.
Lors du réchauffement climatique du début de l'Holocène de gigantesques lacs issus de la fonte des glaces se sont formés dans ces régions. À la suite de l'effondrement de barrages naturels, deux de ces lacs, le lac Ojibway et le lac Agassiz, se seraient brutalement déversés dans l'océan Atlantique.
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vignette|Le Sahara n'était pas un désert pendant la période humide africaine. La majeure partie de l'Afrique du Nord était recouverte d'herbes, d'arbres et de lacs. La période humide africaine (PHA, également connue sous d'autres noms) est une période climatique d'Afrique, de la fin du Pléistocène (il y a 14 500 ans) et de l'Holocène. La couverture d'une grande partie du Sahara par les herbes, les arbres et les lacs fut causée par : 1) des changements minimes dans l'orbite de la Terre autour du Soleil ; 2) des changements de végétation et de poussière dans le Sahara qui renforcent la mousson africaine ; 3) une augmentation des gaz à effet de serre.
vignette|redresse=2|Zones affectées par l'évènement. Les zones pointillées furent affectées par des sécheresses ou des tempêtes de sable. Celles hachurées connurent des conditions humides ou des inondations. Lévènement climatique de 4200 AP est l'un des plus sévères épisodes de sécheresse de l'Holocène. Commençant vers -2200, il se prolonge probablement pendant tout le Il est supposé avoir causé l'effondrement de l'Ancien Empire égyptien, de l'empire d'Akkad, en Mésopotamie, et de la culture de Liangzhu, en Chine, dans la basse vallée du Yangzi Jiang.
La variabilité climatique correspond à tous les changements du système climatique qui persistent plus longtemps qu'un évènement météorologique. Un changement climatique est une modification durable (de la décennie au million d'années) des paramètres statistiques (paramètres moyens, variabilité) du climat global de la Terre ou de ses divers climats régionaux. Ces changements peuvent être dus à des processus intrinsèques à la Terre, à des influences extérieures ou, plus récemment, aux activités humaines.
The temperature of the Earth is one of the most important climate parameters. Proxy records of past climate changes, in particular temperature, represent a fundamental tool for exploring internal climate processes and natural climate forcings. Despite the ...
Meltwater streams connect the glacial cryosphere with downstream ecosystems. Dissolved and particulate matter exported from glacial ecosystems originates from contrasting supraglacial and subglacial environments, and exported microbial cells have the poten ...
The causes of the ∼80 ppmv increase of atmospheric carbon dioxide (CO2) during the last glacial.interglacial climatic transition remain debated. We analyzed the parallel evolution of CO2 and its stable carbon isotopic ratio (δ13CO2) in the European Project ...