Théologie de la substitutionvignette|redresse=1.2|Allégorie de la substitution : Dieu foudroie le judaïsme et réserve sa lumière au christianisme. Bas-relief de l'église Saint-Jacques (1839), Gottsdorf, Basse-Bavière. vignette|redresse=1.2|Ecclesia et Synagoga encadrent le portail du Jugement dernier de la cathédrale Notre-Dame de Paris. À gauche, Ecclesia possède les attributs de la royauté ; à droite, Synagoga, les yeux bandés, le sceptre brisé, ne porte plus de couronne.
Relations entre judaïsme et christianismevignette|Dialogue entre le juif Moïse devant porter le judenhut et le chrétien Pierre, manuscrit belge, Le judaïsme et le christianisme sont deux religions abrahamiques dont le fondement commun est la Bible hébraïque que les chrétiens nomment Ancien Testament. Un processus de séparation s'est opéré graduellement entre ces deux religions à partir du , marqué jusqu'au par des ruptures de plus en plus profondes. Ces ruptures sont parfois allées, dans le monde chrétien, jusqu'à un antijudaïsme souvent proche de l'antisémitisme, aussi bien chez les catholiques et les orthodoxes que chez les protestants.
Judaïsantvignette|Pélage et Jean Chrysostome, illustration issue de la Chronique de Nuremberg, 1493 Dans l'Église primitive, un judaïsant est un chrétien d'origine juive qui considérait l'observance de la loi mosaïque (circoncision, régime alimentaire, etc.) comme nécessaire au salut. Par la suite et jusque de nos jours, le mot désigne les groupes de chrétiens qui affirment la nécessité d'une obéissance continue aux lois du Pentateuque (les cinq premiers livres de la Bible) pour les polythéistes (dits païens) d'abord et gentils ensuite.
Alliance (religion)Dans les religions abrahamiques, lAlliance est un pacte formel conclu par Dieu avec un peuple ou une communauté en particulier, ou bien avec l'humanité tout entière. Ce concept, situé au cœur des trois religions abrahamiques, vient de la Bible. A priori, seuls le judaïsme et le christianisme croient au caractère sacré de la Bible, cependant l'islam se manifeste également volontiers comme descendant de cette tradition biblique. Alliance est le mot vernaculaire pour désigner et traduire le mot hébreu berith.
SabbatarianismSabbatarianism advocates the observation of the Sabbath in Christianity, in keeping with the Ten Commandments. The observance of Sunday as a day of worship and rest is a form of first-day Sabbatarianism, a view which was historically heralded by nonconformist denominations, such as Congregationalists, Presbyterians, Methodists, Moravians, Quakers and Baptists, as well many Episcopalians.
Loi et ÉvangileDans le christianisme, la relation entre la loi de Dieu et l'Évangile est une question majeure de la théologie luthérienne et réformée. Au sein de ces traditions, la distinction entre les doctrines de la loi, qui exigent l'obéissance à la volonté éthique de Dieu, et l'Évangile, qui promet le pardon des péchés à la lumière de la personne et de l'œuvre de Jésus-Christ, est un sujet capital. Elle est utilisée en tant que principe herméneutique dans l'interprétation biblique et principe directeur dans l'homilétique (la rédaction des sermons) et l'activité pastorale.
Théologie chrétienneLa théologie chrétienne veut « rendre raison de la foi chrétienne ». Elle est une tentative d'intelligence rationnelle de la foi au moyen des catégories de diverses philosophies (grecques au départ, modernes ensuite). Selon la formule de saint Anselme de Cantorbéry, on la définit comme Fides quaerens intellectum. La théologie désigne le discours croyant sur Dieu, la Bible, la religion et l'Église, et notamment sur les doctrines chrétiennes, élaborée selon les moyens et la perspective énoncés ci-dessus.
AntinomismeEn théologie, l'antinomisme (du grec , « contre » et , « loi ») désigne une doctrine qui considère que le salut ne dépend pas du respect de la loi divine. "Antinomisme" est un terme utilisé tout d'abord par Luther et d'autres protestants du pour critiquer les courants qui détournaient de son sens la conception de justification par la foi en s'opposant à toute notion d'autorité ou de loi. Pour Luther, si la grâce de Dieu est l'unique source du salut du chrétien, elle ne le dispense pas d'obéir à Dieu ou aux autorités humaines.
Confession de foi de WestminsterLa confession de foi de Westminster est une confession de foi réformée, suivant la tradition théologique calviniste. Bien qu'établie par l'assemblée de Westminster en 1646, largement adoptée par l'Église d'Angleterre, elle devint et resta la base de doctrine de l'Église d'Écosse, et a eu une influence prépondérante sur les églises presbytériennes à travers le monde. En 1643, le parlement anglais sollicita le « pieux, censé et omniscient Seigneur », pour se rencontrer à l'abbaye de Westminster dans le but de fournir des conseils sur la question du culte, de la doctrine, du gouvernement et de la discipline dans l'Église d'Angleterre.
Concile de JérusalemLe « concile de Jérusalem » — ou « assemblée de Jérusalem » ou « réunion de Jérusalem » ou encore « concile des apôtres » — est un nom appliqué rétrospectivement à des discussions décrites dans le livre des Actes des Apôtres, quinzième chapitre, tenues sous la direction de Jacques le Juste et qui sanctionnent l'ouverture de la communauté des Juifs chrétiens aux « païens » au milieu du .