Monetary reformMonetary reform is any movement or theory that proposes a system of supplying money and financing the economy that is different from the current system. Monetary reformers may advocate any of the following, among other proposals: A return to the gold standard (or silver standard or bimetallism). Abolition of central bank support of the banking system during periods of crisis and/or the enforcement of full reserve banking for the privately owned banking system to remove the possibility of bank runs, possibly combined with sovereign money issued and controlled by the government or a central bank under the direction of the government.
100 % monnaieLe « 100 % monnaie » (100% money) désigne un système monétaire dans lequel l'émission de moyens de paiement serait intégralement assurée par l'État (via une autorité monétaire ad hoc), par opposition au système actuel dans lequel la monnaie est largement créée par les banques. Cette idée tient son nom d'une proposition de réforme formulée dans le contexte de la Grande Dépression des années 1930, aux États-Unis, par plusieurs économistes (notamment Henry Simons, Lauchlin Currie et Irving Fisher) qui appelaient à imposer 100 % de réserves en monnaie centrale derrière les dépôts bancaires en comptes courants, de sorte à dissocier la création de monnaie des prêts de monnaie.
Base monétaireLa base monétaire, ou « monnaie banque centrale » ou monnaie fiduciaire (en anglais, high powered money), désigne la monnaie qui a été créée directement par la banque centrale (BC). La monnaie banque centrale se compose à la fois des billets et pièces en circulation (qui représentent environ 15 % de la masse monétaire M1) et des avoirs monétaires détenus par les titulaires de comptes auprès de la banque centrale (les banques commerciales). Cette monnaie banque centrale est précieuse pour les banques commerciales car elles ne peuvent en créer.
Opérations d'open marketLes opérations dopen market (en anglais : Open Market Operations) sont un instrument de la politique monétaire des banques centrales. Ces opérations consistent en l'achat et la vente « fermes » (c'est-à-dire définitives) de titres, en particulier de titres publics (bons du Trésor) par la banque centrale sur le marché interbancaire. Elles permettent aux banques de se fournir en monnaie en échange des titres qu'elles détiennent. Ces opérations ont pour la banque centrale l'objectif de réduire les taux d'intérêt à court terme, ou d'accroître la masse monétaire.
Monnaievignette|La monnaie, commune mesure des échanges commerciaux : illustration de la théorie d'Aristote, édition de 1454-1455 d'après la traduction de Nicole Oresme. La monnaie est définie par Aristote par trois fonctions : unité de compte, réserve de valeur et intermédiaire des échanges. À la période contemporaine, cette définition ancienne persiste mais doit être amendée, entre autres par la suppression de toute référence à des matières précieuses (à partir du en Chine) avec la dématérialisation progressive des supports monétaires, et les aspects légaux de l'usage de la monnaie — et notamment les droits juridiques qui sont attachés au cours légal et au pouvoir libératoire —, qui sont plus apparents.
Système de réserves fractionnairesLe système de réserves fractionnaires (ou de « couverture partielle ») est un système bancaire où les banques ont le droit de prêter, par des jeux d'écritures, de l'argent qu'elles n'ont pas et sur lequel, outre le remboursement par le débiteur, elles toucheront des intérêts, sachant toutefois qu'elles devront se refinancer en collectant des dépôts pour maintenir son équilibre de bilan. Le système économique fonctionne par la création de monnaie par les banques commerciales dans le but de satisfaire aux besoins de financement de l'économie.
Dette publiqueLa dette publique est, dans le domaine des finances publiques, l'ensemble des engagements financiers pris sous formes d'emprunts par un État, ses collectivités publiques et ses organismes qui en dépendent directement (certaines entreprises publiques, les organismes de sécurité sociale). Tous les pays ont des dettes publiques. Lorsqu'un déficit budgétaire apparaît, il est couvert par l'emprunt, qui, accumulé sur la longue période, se traduit en dette supplémentaire et croissante.
Monnaie fiduciaireLa monnaie fiduciaire est la monnaie comprenant les pièces modernes et les billets de banque. C'est un instrument financier dont la valeur nominale est supérieure à la valeur intrinsèque ; la confiance (fiducia en latin) que lui accorde l'utilisateur comme valeur d'échange, moyen de paiement, et donc comme monnaie, repose sur un principe de garantie défendu par une institution centralisatrice.
Politique monétaireLa politique monétaire est la politique publique menée par l'autorité monétaire (en général, la banque centrale). Elle a souvent vocation à assurer la stabilité des prix, le plein-emploi ou encore la stabilité du taux de change. La politique monétaire exploite un certain nombre de canaux de transmission tels que le taux d'intérêt, le taux de change ou les valeurs boursières. Elle se distingue de la politique budgétaire. Ces deux politiques interagissent et forment ensemble le policy-mix.
Monnaie de commoditéLa monnaie de commodité ou monnaie marchandise ou monnaie primitive est une monnaie dont la valeur est basée sur une marchandise ou un objet dont elle est faite. Sur le plan anthropologique, elle est un substitut en tant qu'intermédiaire matériel dans un rapport d'échange de gré à gré entre au moins deux humains. Qu'une société humaine soit basée (en apparence) uniquement sur le don ou principalement sur l'échange marchand, cet objet représente nécessairement du travail : comme le souligne Maurice Godelier, .