Langues tyrséniennesthumb|upright=2|Zone approximative de répartition des langues tyrséniennes dans l'Antiquité. Les langues tyrséniennes ou tyrrhéniennes sont une famille de langues hypothétique, proposée en 1998 par le linguiste Helmut Rix. Elles rassembleraient au moins trois langues éteintes dans l'Antiquité et considérées jusque-là comme des isolats : l'étrusque en Italie centrale, notamment en Toscane, Latium, Ombrie, l’est et une partie du sud de la Corse.
Paleo-European languagesThe Paleo-European languages, or Old European languages, are the mostly unknown languages that were spoken in Europe prior to the spread of the Indo-European and Uralic families caused by the Bronze Age invasion from the Eurasian steppe of pastoralists whose descendant languages dominate the continent today. Today, the vast majority of European populations speak Indo-European languages, but until the Bronze Age, it was the opposite, with Paleo-European languages of non-Indo-European affiliation dominating the linguistic landscape of Europe.
LemnienLe lemnien est une langue du non indo-européenne parlée sur l'île de Lemnos, située dans le nord-ouest de la mer Égée. Certains la rattachent à la famille hypothétique des langues tyrséniennes. L'existence de la langue de Lemnos est principalement attestée par une inscription de trente-trois mots trouvée sur une stèle funéraire dite stèle de Lemnos, découverte en 1885 près de Caminia. Toutefois, des fragments d'inscriptions sur poterie locale retrouvés en 1928 montrent que la langue était parlée et écrite par la communauté vivant sur l'île.
Étrusquethumb|upright=1.4|Face avant du cippe de Pérouse dit Cippo perugino. Létrusque fut parlé par les Étrusques sur le territoire de l'ancienne Étrurie, en Italie centrale, correspondant environ à l'actuelle Toscane (qui lui doit son nom), à partir du , jusqu'à son extinction en tant que langue vivante, aux alentours du Il existe un corpus, soit un ensemble d'inscriptions en langue étrusque conservées jusqu'à ce jour, dûment répertoriées et provenant pour la plupart d'entre elles de Campanie, du Latium, de Falerii et Faliscus, Véies, Caeré, Tarquinia et alentours, mais aussi d'endroits plus éloignés, hors de l'Étrurie, avec lesquels celle-ci entretenait d'étroits rapports diplomatiques ou commerciaux : ce qui deviendra à l'époque romaine la Gallia Narbonensis (la Narbonnaise) mais aussi la Corse, la Sardaigne et l'Afrique du Nord où Carthage était souveraine.
Linéaire ALe « linéaire A » est une écriture, encore non décryptée, qui fut utilisée dans la Crète ancienne. Cette écriture était composée d'environ quatre-vingt-dix signes et idéogrammes. On suppose qu'il transcrit la langue des Minoens. C'est Arthur Evans au début du qui découvrit en Crète les vestiges de cette écriture, ainsi que d'autres écritures anciennes. Il les nomma « hiéroglyphes crétois », « linéaire A » et « linéaire B », selon leur apparence et leur ancienneté.
Peuples de la merLes Égyptiens anciens appelaient « peuples de la mer » (plus littéralement Gens des pays étrangers de la Mer, en égyptien ancien : nȝ ḫȝt.w n pȝ ym) des groupes de différents peuples venus par la mer attaquer par deux fois au moins, mais sans succès, la région du delta du Nil, sous les règnes de Mérenptah et de , à la fin du et au début du avant notre ère, à la fin de l'âge du bronze récent (période du Nouvel Empire). On identifiait parmi eux les Lukkas (Lyciens ?), Pelesets (Philistins ?), Aqweshs (Grecs ?), Shardanes (Sardes ?) et Shekeleshs, entre autres.