Concept

Calendrier hébraïque

Résumé
Le calendrier hébraïque est un calendrier luni-solaire composé d’années solaires, de mois lunaires, et de semaines de sept jours commençant le dimanche et se terminant le samedi, jour du chabbat. Comme point de départ, il se réfère à la Genèse (« Beréshit » : « commencement »), le premier livre de la Bible, dont il fait correspondre le début à l’an -3761 du calendrier grégorien (proleptique). Aujourd'hui nous sommes le dans le calendrier hébraïque. Alors que l’année religieuse débutait au printemps, au mois d’Aviv ou Nisan, le récit biblique rapporte qu’avant cela les Israélites faisaient commencer l’année à l’automne. Dans les faits on utilisait un double calendrier : le religieux et le civil ou agricole (Ex 23:16 ; 34:22 ; Lv 23:34 ; Dt 16:13). Après l’Exil, le Tishri, dans la deuxième moitié de l’année, marqua le début de l’année civile, et le Nouvel An juif ou Rosh ha-Shana (“ tête de l’année ”) est toujours célébré à cette date-là. Chaque nouveau mois commence avec la nouvelle lune. Le calendrier s’aligne sur une année solaire et sur des lunaisons de et et alterne des mois de vingt-neuf et de trente jours. Une année lunaire de douze mois fait . Comme une année solaire fait , près de onze jours se perdent chaque année. Pour rattraper ces jours perdus, les années comportent successivement douze ou treize mois lunaires, selon un cycle métonique. Une lettre d'un Gamaliel atteste qu'au moins jusqu'au le cycle métonique n'était pas en vigueur et que le moment de l'ajout d'un mois supplémentaire (embolisme) afin de faire coïncider au mieux l'année calendaire avec l'année tropique, appartenait au Sanhédrin Selon la tradition, Yohanan ben Zakkaï a reçu la permission de l'empereur Vespasien d'établir une académie dans la ville de Yabneh (Jamnia), après être sorti de Jérusalem, au cours du siège de la ville. Il avait auparavant demandé une autorisation aux autorités romaines qui ont dû Yohanan ben Zakkaï prend neuf décrets, des takkanot (« améliorations »), Cette tâche revenait auparavant au grand prêtre et au sanhédrin, mais la destruction du Temple de Jérusalem ont laissé vacantes ces institutions.
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