Coproduction conditionnéeLa coproduction conditionnée, parfois appelée coproduction conditionnelle (pratītyasamutpāda प्रतीत्यसमुत्पाद, en sanskrit, prononcer /prətī:tyə səmŭtpα:də/ ; paṭiccasamuppāda पटिच्चसमुप्पाद, en pāḷi ; ) est le concept bouddhique de conditionnalité, de dépendance, de réciprocité. L'essentiel du concept réside dans la notion d'interdépendance. Ainsi, dans le bouddhisme, tous les phénomènes sont composés et interdépendants, que ce soient les objets physiques, les sensations, les perceptions, la pensée, la conscience.
PhilosophieLa philosophie, du grec ancien (composé de , « aimer », et de , « sagesse, savoir »), signifiant littéralement « amour du savoir » et communément « amour de la sagesse », est une démarche qui vise à une compréhension du monde et de la vie par une réflexion rationnelle et critique. Cette réflexion n’est pas pour autant le propre d’un homme en particulier mais de tout homme dans sa dimension proprement humaine même si certains penseurs en ont fait le cœur de leur activité.
BhavavivekaBhāviveka, also called Bhāvaviveka (; ), and Bhavya was a sixth-century (c. 500 – c. 570) madhyamaka Buddhist philosopher. Alternative names for this figure also include Bhavyaviveka, Bhāvin, Bhāviviveka, Bhagavadviveka and Bhavya. Bhāviveka is the author of the Madhyamakahrdaya (Heart of the Middle), its auto-commentary the Tarkajvālā (Blaze of Reasoning) and the Prajñāpradīpa (Lamp for Wisdom). In Tibetan Buddhism Bhāviveka is regarded as the founder of the svātantrika tradition of mādhyamaka, as opposed to the prāsaṅgika madhyamaka of Chandrakirti.
AtishaAtisha aussi appelé Atisha Dipankara Shrigyana (en bengali অতীশ দীপঙ্কর শ্রীজ্ঞান Ôtish Dipôngkor Srigên) né en 982 au Bengale (dans l'actuelle au Bengladesh) et décédé en 1054 dans ce qui est l'actuel , au Tibet, était un célèbre moine, érudit bouddhiste et maître de méditation indien (dynastie Pala). Sa biographie traditionnelle, qui rappelle celle du Bouddha, en fait un prince. Il est le fils du roi Kalyana le Bon et la Reine Prabhavati la Radieuse.
Philosophie bouddhisteCet article traite du bouddhisme comme philosophie. En effet, le bouddhisme comporte une telle dimension philosophique qu'il est perçu par un certain nombre de ses pratiquants et observateurs comme philosophie plutôt que religion, bien que cette qualification soit parfois préférée. L'approche philosophique du bouddhisme est notamment menée par des auteurs ou intellectuels occidentaux, qui cherchent à le replacer dans une grille conceptuelle d'héritage européen.
SkandhaSkandha (sanskrit ; devanāgarī : स्कन्ध ; pali : khandha) peut être traduit par , « agrégat », Citation|facteur constitutif de l'egoThe Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet. Dans le bouddhisme, on désigne par là les cinq agrégats ou facteurs (pañcaskandhī) psychophysiques constitutifs de l'individu: la forme corporelle (rūpa), la sensation (vedanā), la perception (saṃjñā), la formation mentale (saṃskāra) et la prise de conscience active (vijñāna).
ChandrakîrtiChandrakirti (IAST: Candrakīrti, ), mot sanskrit signifiant renommée de la Lune (de candra, Lune et kīrti, renommée), est un maitre et érudit indien bouddhiste de l'école madhyamika du mahayana qui vécut au milieu du . Critiquant l'usage positif de la dialectique initié par Bhavyaviveka, Candrakīrti opéra un retour à Nāgārjuna et à sa méthode réfutative.
ShantarakshitaShantarakshita (शान्तरक्षित, IAST : śāntarakṣita, « protecteur de la paix » ; (), né à Rewalsar, dans l'actuel état d'Himachal Pradesh, en Inde en 725 et décédé en 788, est un moine de Nalanda renommé pour sa synthèse des pensées yogacara et madhyamika exposée dans le Madhyamakalamkara (« Ornement de la voie moyenne »). L'empereur Trisong Detsen invita Shantarakshita à se rendre au Tibet depuis le Népal entre 761 et 767 pour y propager le bouddhisme.
UpayaUpāya, en sanskrit et pāli (उपाय) signifie : moyen efficace, méthode, expédient. Le bouddhisme mahāyāna accorde une grande importance à l’upāya kauśalya (ou kaushalya : habileté कौशल्य), en chinois fāngbiàn (方便), en tibétain thabs, qui désigne la capacité, développée au plus haut point chez les bouddhas et les bodhisattvas, de choisir le meilleur moyen de guider les êtres en fonction de leurs besoins et possibilités propres à un moment donné.
Svatantrika–Prasaṅgika distinctionThe Svātantrika–Prāsaṅgika distinction is a doctrinal distinction made within Tibetan Buddhism between two stances regarding the use of logic and the meaning of conventional truth within the presentation of Madhyamaka. Svātantrika is a category of Madhyamaka viewpoints attributed primarily to the 6th-century Indian scholar Bhāviveka. Bhāviveka criticised Buddhapalita’s abstinence from syllogistic reasoning in his commentary on Nāgārjuna.