Industrialisation par substitution aux importations
Résumé
Il existe plusieurs types de politiques menées par les pays en voie de développement durant les années 1960 et jusqu'à nos jours ; celle de l'industrialisation par substitution aux importations (ISI) se fonde sur des barrières tarifaires — ou non tarifaires — permettant au pays de produire lui-même ce qu'il importait à l'origine, créant un développement autocentré. Le pays en question va donc produire de lui-même ce qu'il importait, se mettant en situation d'indépendance par rapport aux autres pays.
Cette politique comporte aussi des limites. Celles-ci sont la plupart du temps le fait que le marché intérieur n'est pas assez développé (trop restreint) pour permettre un développement de la nouvelle économie locale. De plus, le pouvoir d'achat de la population (étant donné que c'est une économie en transition) n'est souvent pas suffisant pour faire décoller les industries naissantes. Inhérent à cela, l'investissement ne peut donc être rentabilisé à 100 % par la demande insuffisante.
L'idée pour les pays voulant s'industrialiser est que leur économie est dépendante des importations des produits manufacturés provenant de l'étranger. Il leur faut donc substituer à ces importations une production nationale, et gagner ainsi leur indépendance. Il s'agit en premier lieu de limiter l’arrivée d’importations en instaurant des droits de douane et des contrôles qualité, afin d’ouvrir un marché pour les industries locales ; puis, soutenir la croissance rapide de ces entreprises au moyen de subventions élevées.
L'universitaire Vivek Chibber indique qu'après la seconde guerre mondiale, les dirigeants d'Amérique latine, d'Inde et d'une partie du Proche-Orient ont cherché à industrialiser l'économie. Pour autant,« l'histoire semblait montrer que, livrés à eux-mêmes, les industriels étaient peu enclins à investir dans des secteurs qui ne promettent de croissance qu'à long terme. Le plus souvent, les produits rapportant des profits rapides et élevés n'ont qu'un rendement social faible, sinon inexistant.
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La théorie de la dépendance est une théorie marxiste issu du champ des sciences sociales (sociologie, histoire, économie et science politique) qui soutient que la pauvreté, l'instabilité politique et le sous-développement des pays du Sud est la conséquence de processus historiques mis en place par les pays du Nord ayant comme résultat la dépendance économique des pays du Sud. Popularisée dans les années 1960, la théorie a été contredite ou nuancée par le décollage économique de certains pays pauvres tels que les Quatre dragons asiatiques et le développement de la Chine et de l'Inde.
Il existe plusieurs types de politiques menées par les pays en voie de développement durant les années 1960 et jusqu'à nos jours ; celle de l'industrialisation par substitution aux importations (ISI) se fonde sur des barrières tarifaires — ou non tarifaires — permettant au pays de produire lui-même ce qu'il importait à l'origine, créant un développement autocentré. Le pays en question va donc produire de lui-même ce qu'il importait, se mettant en situation d'indépendance par rapport aux autres pays.
Le protectionnisme est une politique économique et fiscale interventionniste, menée par un État ou un groupe d'États, afin de protéger et favoriser les producteurs nationaux contre la concurrence des producteurs étrangers. Le protectionnisme est opposé au libre-échange (dont le résultat majeur actuel est la mondialisation des échanges) et à la théorie de l'avantage comparatif. Les mesures protectionnistes consistent essentiellement à freiner les importations (barrières douanières, quotas d'importation, réglementations gouvernementales, normes techniques ou sanitaires.