Échec et matL'échec et mat ou plus souvent mat est, au jeu d'échecs, une situation dans laquelle un roi est menacé de capture au prochain coup et pour laquelle aucune parade n'est possible pour l'éviter. La partie prend alors fin immédiatement (le roi n'est jamais capturé) et le joueur qui inflige le mat en est déclaré vainqueur. Vers le , au Chaturanga, l’ancêtre du jeu d'échecs moderne, la capture du roi mettait fin à la partie. Vers le , les Perses introduisent le concept de l'annonce de la menace sur le roi adverse, pour éviter les fins de parties prématurées.
Variante du jeu d'échecsUne variante du jeu d’échecs est un jeu dérivé ou voisin du jeu d'échecs traditionnel, dont il diffère en apportant de nouveaux éléments (pièces, règles, taille/forme de l’échiquier). Toutes les variantes d’échecs, et ceci inclut le jeu d’échecs classique lui-même, sont des variantes d’une certaine forme de jeu. Certaines catégories, sont des variantes historiques (Chaturanga, Shatranj) ou des variantes régionales (Makrouk, Sittuyin, Janggi).
Notation algébriqueLa notation algébrique est un système de description des coups joués aux échecs qui a été présenté la première fois en 1737 par Philippe Stamma dans un Essai sur le jeu des échecs, et repris dans son livre Le Noble Jeu des Échecs. Mais ces œuvres sont restées plus ou moins dans l'ombre à la suite de sa défaite face à Philidor, dont le célèbre manuel L'Analyse du Jeu des Échecs, utilisait une forme littérale. La notation algébrique a donc mis longtemps à s'imposer, avant de devenir la notation officielle de la Fédération internationale des échecs.
Problème des huit damesLe but du problème des huit dames est de placer huit dames d'un jeu d'échecs sur un échiquier de 8 × 8 cases sans que les dames puissent se menacer mutuellement, conformément aux règles du jeu d'échecs (la couleur des pièces étant ignorée). Par conséquent, deux dames ne doivent jamais partager la même rangée, colonne, ou diagonale. Ce problème appartient au domaine des problèmes mathématiques et non à celui de la composition échiquéenne. Simple mais non trivial, ce problème sert souvent d'exemple pour illustrer des techniques de programmation.
Pièce (échecs)Les pièces du jeu d'échecs sont les figurines permettant aux joueurs de visualiser leurs forces sur un échiquier. Au début du jeu, chaque joueur possède seize pièces de même couleur (blanche ou noire). Il y a six types de pièces : vignette|250px|de gauche à droite : roi, dame, fou, tour, cavalier et pion. vignette|250px|jeu de pièces Staunton, de gauche à droite : roi, tour, dame, pion, cavalier et fou.
Théorie (échecs)The game of chess is commonly divided into three phases: the opening, middlegame, and endgame. There is a large body of theory regarding how the game should be played in each of these phases, especially the opening and endgame. Those who write about chess theory, who are often also eminent players, are referred to as "" or "theoreticians". "Opening theory" commonly refers to consensus, broadly represented by current literature on the openings.
Table de finalevignette|redresse=1|Une interface typique pour interroger une table de finale. Une table de finale (en anglais : ) est une base de données informatisée qui contient une analyse exhaustive et précalculée des positions de fins de partie du jeu d'échecs. Elle est généralement utilisé par un moteur d'échecs informatique pendant le jeu, ou par un humain ou un ordinateur qui analyse rétrospectivement une partie qui a déjà été jouée. La table de finale contient des positions de finales et leur évaluation (partie nulle, ou distance jusqu'au mat).
Échecsvignette|Anand - Kramnik, championnat du monde en 2008. vignette|Une partie simultanée donnée par le GM ukrainien Andrij Maksimenko à Toruń, Pologne. vignette|Enluminure, Liber de Moribus, vers 1300. vignette|Joueurs sur un échiquier géant à Lugano, Suisse. alt=Propriété exclusive de Thelma Ackermann. |vignette|Famille de la noblesse française jouant aux échecs dans les années 1860, carte de visite.