La bataille du lac Peïpous (Ледовое побоище, « Bataille sur la glace ») opposa, le , l'ordre Teutonique au prince de Novgorod, Alexandre Nevski, qui, en s'alliant aux Mongols, obtint une victoire décisive.
Avec le soutien du pape et de l'empereur du Saint-Empire romain germanique, les chevaliers teutoniques tentent d'étendre leur domination, sous couvert de religion, vers l'est. Ils sont lancés dans leur croisade nordique avec l'appui des chevaliers Porte-Glaive qui ont intégré l'ordre pour ne pas disparaître et des Danois, et viennent de conquérir l'Estonie. Leur objectif est maintenant Novgorod et bien d'autres territoires russes, de religion orthodoxe, à l'époque vassaux indociles des Mongols de la Horde d'or.
Espérant exploiter la faiblesse de la Russie dans le sillage des invasions mongoles et suédoises, les chevaliers occupent Pskov, Izborsk et Koporié à l'automne 1240.
Quand ils approchent de Novgorod, les habitants rappellent le jeune prince local, âgé d'une vingtaine d'années Alexandre Nevski, que le vietché avait banni à Pereslavl quelques mois plus tôt. L'avance des teutoniques est stoppée. Pendant la campagne de 1241, Alexandre réussit à reprendre Pskov et Koporié.
Au printemps 1242, les chevaliers teutoniques reprennent leur offensive après avoir battu un détachement de reconnaissance novgorodien à au sud de la forteresse de Dorpat. La guerre se poursuit jusqu'à l'hiver 1242, malgré les conditions climatiques. Dans l'espoir de surprendre l'armée de Novgorod, le grand maître de l'ordre prend le risque de faire traverser l'étendue gelée du lac Peïpous en direction de Pskov à sa force principale composée de chevaliers teutoniques.
228px|vignette|droite|Pièce commémorative russe de 1992.
Les chevaliers germaniques sont à l'avant-garde, suivis par une milice de fantassins estoniens. La décision se fera avec l'aide de la cavalerie lourde, la reine des batailles de l'époque.
En face, les forces russo-mongoles sont en position sur les berges et attendent l'ennemi.