Concept

Écopastoralisme

Résumé
Lécopastoralisme ou éco-pâturage est un mode d'entretien écologique des espaces naturels et des territoires par le pâturage d'animaux herbivores. vignette|redresse=1.2|Ecopastoralisme urbain réalisé au profit d'un monument historique (Citadelle de Lille), assuré par un petit troupeau de moutons de Soay qui pratique une gestion différentiée et restauratoire de la végétation couvrant le sommet d'une partie récemment restaurée des fortifications. Ce petit mouton, léger et rustique, très à l'aise sur les pentes remplace idéalement les engins mécaniques, tout en jouant un rôle de « corridor écologique ambulant » en transportant des graines et propagules dans son pelage, son tube digestif et sous ses sabots. vignette|redresse=1.2|Ecopastoralisme urbain avec moutons et chèvres dans une clairière/prairie du Bois de la Citadelle à Lille (aussi dit Bois de Boulogne), la veille d'une transhumance de quelques km qui leur fera traverser la ville pour gagner une autre espace vert) Léco-pâturage est l'une des solutions susceptible d'être associée au génie écologique, souvent retenue pour la gestion de réserves naturelles et d'un nombre croissant d'espaces verts où l'on souhaite pratiquer une gestion différenciée et moins artificialisante. À condition qu'il soit bien conduit pour éviter le surpâturage ou le sous-pâturage, l'écopastoralisme présente plusieurs intérêts : Maintien d'une flore plus diversifiée, au travers d'une gestion restauratoire et différenciée ; Diminution des coûts de gestion, notamment dans les endroits peu accessibles aux engins (fortes pentes, faible portance des sols en zone humide) ; Sauvegarde ou sauvetage d'espèces anciennes et rustiques, valorisation de races locales ; Possibilité de limiter ou stopper le développement de certaines espèces invasives ou indésirables sans engins, ni produits chimiques (ex : broutage de la renouée du Japon, d'orties ou de ronciers par les chèvres et moutons) Diminution de son empreinte écologique et de son empreinte carbone pour le gestionnaire ; Possibilité de revente de viande et/ou laines sous le label bio dans certains cas ; Réduction des déchets verts (plus de déchets de tontes) ; Développement ou entretien de la biodiversité des espaces ainsi entretenus ; Permettre à certains éleveurs de trouver des sources de revenus complémentaires nécessaires à leur maintien dans les zones rurales.
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