Le plasmon de surface est une onde électromagnétique guidée à la surface d’un métal. Elle se propage partiellement dans le métal (l’onde y pénètre à une profondeur de typiquement pour les métaux nobles). Le plasmon de surface étant un mode guidé, se propageant le long d’une interface plane, il ne peut pas être excité simplement par un faisceau de lumière incident. Il faut utiliser un coupleur (à prisme ou à réseau). Une des caractéristiques les plus importantes du plasmon de surface est que c’est un mode localisé à l’interface. Dit autrement, on arrive à obtenir un champ particulièrement intense au niveau de la surface du métal.
Le plasmon de surface doit son nom au fait que le gaz d’électrons libres contenu dans le métal fait qu’on peut décrire la réponse du métal comme celle d’un plasma, un gaz d’électrons et de noyaux atomiques. Il faut cependant noter que le plasmon de surface est une onde électromagnétique transverse (comme la lumière) et que ce n’est donc pas à proprement parler un plasmon de volume (l’onde longitudinale capable de se propager dans les plasmas).
L'existence de plasmons de surface a été prédite pour la première fois en 1957 par Rufus Ritchie. Au cours des deux décennies suivantes, les plasmons de surface ont fait l'objet d'études approfondies par de nombreux scientifiques, dont les principaux étaient T. Turbadar dans les années 1950 et 1960, et Heinz Raether, E. Kretschmann et A. Otto dans les années 1960 et 1970. Le transfert d'informations dans des structures à l'échelle nanométrique, similaire à la photonique, au moyen de plasmons de surface, est appelé « plasmonique ».
L’existence du plasmon de surface explique un grand nombre de résonances de systèmes comportant des métaux ou des nanoparticules métalliques. Ces résonances sont mises à profit pour de nombreuses applications, certaines étant commercialisées. Pour l’heure, il existe une utilisation particulièrement importante de cette propriété : c’est l’amplification par effet Raman, cela consiste à éclairer un métal pour voir ce qu’il ré-émet.
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La résonance des plasmons de surface (ou ) est un phénomène physique d'interaction lumière-matière principalement connu pour son utilisation comme méthode de mesure de la liaison d'un « ligand » sur un « récepteur » adsorbé à la surface d'une couche métallique. La résonance de plasmons de surface est une oscillation de densité de charges pouvant exister à l'interface entre deux milieux ou matériaux ayant des constantes diélectriques de signes opposés comme un conducteur immergé dans un liquide diélectrique.
Surface plasmon polaritons (SPPs) are electromagnetic waves that travel along a metal–dielectric or metal–air interface, practically in the infrared or visible-frequency. The term "surface plasmon polariton" explains that the wave involves both charge motion in the metal ("surface plasmon") and electromagnetic waves in the air or dielectric ("polariton"). They are a type of surface wave, guided along the interface in much the same way that light can be guided by an optical fiber.
La nanophotonique, aussi connue sous le nom de nano-optique ou nano-orto, est l'étude de la lumière et de ses interactions avec la matière à des échelles nanométriques. On parle de nanophotonique lorsque les phénomènes mis en jeu interviennent sur des distances inférieures à la longueur d'onde (dans la gamme visible du spectre électromagnétique, la longueur d'onde se situe entre 400 et 700nm). La nanophotonique cherche à dépasser (ou contourner) les limites imposées par le phénomène de diffraction en optique.
Secondary electron emission is an important process that plays a significant role in several plasma-related applications. As measuring the secondary electron yield experimentally is very challenging, quantitative modelling of this process to obtain reliabl ...
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In a recent discovery (Wen et al 2022 Phys. Rev. Lett. 129 045001), streaming waves were found in multipactor-induced plasma discharges. However, due to the limitations of a 1D simulation setup, these waves displayed only transverse dynamics. In this lette ...