Perfidie (crime de guerre)Une perfidie est, dans le domaine de la guerre, une tromperie dans laquelle une partie s'engage à agir de bonne foi (par exemple en hissant le drapeau blanc) dans l'intention de trahir cet engagement quand l'ennemi, une fois sa méfiance endormie, est exposé (par exemple : sortir de couvert pour attaquer les adversaires qui viennent recueillir les faux « prisonniers »). La perfidie est une infraction au droit de la guerre et elle constitue donc un crime de guerre, car elle porte atteinte aux protections et aux restrictions réciproques qui sont développées dans l'intérêt de toutes les parties, tant combattantes que civiles.
Distinction (droit)La distinction est un principe de droit international humanitaire qui régit l'usage légitime de la force lors d'un conflit armé ; selon ce principe, les belligérants doivent opérer une distinction entre les combattants et les civils. La distinction et la proportionnalité constituent deux facteurs importants pour évaluer la nécessité militaire car les torts causés aux civils, ou à leurs biens, doivent être proportionnés et ne doivent pas être par une attaque sur un objectif militaire.
Représaillesvignette|Monument de la Fosse Ardeatine, où 335 civils et prisonniers politiques (dont des juifs) sont massacrés par des troupes SS en 1944 en représailles d'une attaque de la résistance italienne à Rome contre le régiment de police SS « Bozen » Des représailles sont une vengeance exercée en temps de guerre ou de conflit armé à l'encontre d'ennemis ou de populations civiles à la suite d'actions militaires, de guérilla ou terroristes. Les représailles sont considérées comme des crimes de guerre contraires à la loi internationale.
Principes de NurembergLes principes de Nuremberg furent formulés en 1950 par la Commission du droit international, sur demande de l'Assemblée générale des Nations unies, laquelle avait déjà confirmé les principes de droit international reconnus par le statut de la cour de Nuremberg et par l'arrêt de cette cour par sa résolution 95 (I) du . Au nombre de sept, ces principes rappellent un certain nombre de règles de droit international pénal et en particulier que chacun est responsable de ses actes et cela quelles que soient les circonstances.
Hors de combatHors de combat est une expression utilisée en droit international pour qualifier des soldats qui sont devenus incapables de combattre. En droit international et en diplomatie, l'expression renvoie aux personnes qui ne sont pas en mesure de remplir leur devoir au combat pendant une guerre. Il peut s'agir de personnes parachutées d'un avion en perdition ainsi que des personnes malades, blessées, prisonnières ou dans l'incapacité de participer aux opérations.
Jus ad bellumLe jus ad bellum (« droit à la guerre » en latin), parfois traduit par « droit de faire la guerre », désigne, en droit international, en étude des relations internationales et en éthique de la guerre, l'ensemble de critères justifiant l'engagement dans une guerre. Il s'agit donc d'une forme de définition de la guerre juste, uniquement du point de vue des raisons de démarrer une guerre, et non de la façon de la faire (jus in bello).
Lieber Codevignette|180px|Francis Lieber Le Lieber Code (également connu sous le nom de Instructions for the Government of Armies of the United States in the Field, l'Ordre général ou encore les "Instructions Lieber") est un acte signé par le président Lincoln le qui codifie l'attitude à adopter de la part des forces de l'Union pendant la guerre de Sécession. Il a été nommé ainsi en référence au juriste et philosophe politique germano-américain Francis Lieber.
Combattant (droit)En droit de la guerre, un combattant correspond au statut légal d'une personne qui a le droit de participer aux hostilités pendant un conflit armé. La définition légale du « combattant » figure dans le Protocole I des conventions de Genève en 1949, article 43, paragraphe 2 : . Par conséquent, les combattants sont eux-mêmes des cibles légitimes de l'armée adverse. Les combattants capturés dans un conflit international bénéficient du statut de prisonnier de guerre.
Reddition (militaire)vignette| La Maison Nasride se rend à l'Espagne : Boabdil donne la clé de Grenade à Ferdinand et Isabelle. vignette| Reddition de Lord Cornwallis par John Trumbull, représentant la capitulation britannique face aux troupes françaises (à gauche) et américaines (à droite).
Emblèmes de la Croix-RougeLes emblèmes de la Croix-Rouge servent à désigner clairement les services médicaux en temps de guerre pour que leur protection puisse être assurée par les belligérants. Quatre emblèmes sont actuellement reconnus par les Conventions de Genève : la croix rouge, le croissant rouge et le cristal rouge. Le lion-et-soleil rouge est toujours officiel, mais n'est plus utilisé. À Genève, le , la croix rouge (qui est le drapeau de la Suisse aux couleurs inversées) devait être le seul symbole reconnu par les Conventions de Genève.