A reprisal is a limited and deliberate violation of international law to punish another sovereign state that has already broken them. Since the 1977 Additional Protocol I to the Geneva Conventions (AP 1), reprisals in the laws of war are extremely limited, as they commonly breach the rights of non-combatants.
The word came from French, where it originally meant "act of taking back", for example, raiding back the equivalent of cattle lost to an enemy raid.
Reprisals refer to acts which are illegal if taken alone, but become legal when adopted by one state in retaliation for the commission of an earlier illegal act by another state. Counter-reprisals are generally not allowed.
An example of reprisal is the Naulila dispute between Portugal and Germany in October 1914, when they were on opposite sides of the World War I chasm. After three Germans were mistakenly killed in Naulila on the border of the then-Portuguese colony of Angola (in a manner that did not violate international law), Germany carried out a military raid on Naulila, destroying property in retaliation. A claim for compensation was brought by Portugal. The tribunal emphasized that before reprisals could be legally undertaken, a number of conditions had to be satisfied:
There had to be a previous act by the other party that violated international law.
Reprisals had to be preceded by an unsatisfied demand for reparation or compliance with the violated international law.
There must be proportionality between the offence and reprisal.
The German claim that it had acted lawfully was rejected on all three grounds.
Bennett writes that the events of World War II can be seen through either the prism of negative reciprocity or the prism of reprisal. If the latter, "the rules also required that reprisals be used ‘only as an unavoidable last resort to induce the enemy to desist from illegitimate practices’".
The official 1940 American Rules of Land Warfare stated that "commanding officers must assume responsibility for retaliative measures when an unscrupulous enemy leaves no other recourse against the repetition of barbarous outrages.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Le droit international humanitaire (DIH) ou droit humanitaire international (DHI), appellation de ce qui est connu traditionnellement sous le nom droit de la guerre et des gens, est un ensemble de règles qui tend à limiter les effets des opérations de guerre, en particulier à l'égard des populations et des installations civiles et des personnes qui ne participent pas ou plus aux combats (prisonniers de guerre, réfugiés), ainsi qu'en limitant les objectifs, les moyens et les armes de guerre.
L'expression non-combattant, dans le jargon militaire et dans le droit international humanitaire, désigne plusieurs catégories de personnes : les civils qui ne prennent pas directement part aux hostilités ; les personnes, comme les aide-soignants militaires et les aumôniers militaires, qui font partie des belligérants mais bénéficient d'une protection en raison de leurs fonctions spécifiques (décrites dans le Protocole I des Conventions de Genève, adopté en juin 1977) ; les combattants mis hors de combat ;
vignette|Fac-similé de l'original de la première convention de Genève (1864). Les conventions de Genève sont des traités internationaux fondamentaux dans le domaine du droit international humanitaire. Elles dictent les règles de conduite à adopter en période de conflits armés, et notamment la protection des civils, des membres de l'aide humanitaire, des blessés ou encore, des prisonniers de guerre. La première convention de Genève date de 1864. Cependant, les textes qui sont en vigueur aujourd’hui ont été écrits après la Seconde Guerre mondiale.