Résumé
Les facteur limitant est le facteur qui va conditionner la vitesse ou l’amplitude d’un phénomène plurifactoriel à un moment précis. À ce moment-là, tous les autres facteurs permettant la réalisation de ce phénomène sont en excès par rapport au facteur limitant. Le concept de quantité relative est très important, une modification des proportions peut changer la nature du facteur limitant. Cette notion semble être apparue au dans le cadre des recherches agricoles mais est utilisée dans de multiples domaines. Notamment : Elle désigne initialement les composants du sol et a été formalisée en 1840 par la Loi de Liebig sur le minimum. Mais elle peut s’étendre à l’ensemble des facteurs externes (ensoleillement, précipitations, prédateurs, etc.) ou internes (espèce, surface racinaire, etc.), et même à l’ensemble des organismes. Il désigne parfois les carences d’un régime alimentaire, généralement les huit acides aminés essentiels que l’Homme ne peut pas synthétiser lui-même à partir des nutriments. Elle désigne le substrat (on parle alors de réactif limitant) disparaissant le plus vite et limitant donc la quantité de produit formé ou le facteur (substrat, concentration, température, enzyme ou autre catalyseur) limitant la vitesse de la réaction. Elle désigne pour une espèce ou un groupe d'espèce, un facteur écologique absent ou présent (hors de la capacité d'adaptation d'un organisme). Les facteurs limitants sont ceux qui expliquent la présence durable ou non de populations viables d'organismes dans un écosystème donné ou dans une niche écologique au sein de cet écosystème ou d'un organisme (bactéries dans l'intestin par exemple). Exemples de facteurs limitants : seuils de pression, température, lumière, humidité, salinité, biodisponibilité des nutriments, toxiques, présence/absence d'une espèces symbiote, etc.) On peut distinguer deux grands types théoriques de facteurs limitants (qui peuvent coexister) : des conditions abiotiques du milieu (absence ou manque d'eau libre et biodisponible par exemple) des conditions biotiques (ex : présence d'humus pour certaines plantes, ou encore présence/absence de prédateurs ou de concurrence avec une autre espèce plus compétitive pour l'accès à certaines ressources).
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Proximité ontologique
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Concepts associés (10)
Loi de Liebig sur le minimum
thumb|Illustration de la loi de Liebig par un tonneau avec des douves de différentes hauteurs. La loi de Liebig, loi du minimum ou loi des facteurs limitants est l'un des principes les plus importants de l'agronomie pratique. Elle énonce que le rendement d'une culture est limité par celui des éléments fertilisants qui le premier vient à manquer (soit N, ou P, K, Mg, etc.) et qu'il convient de compenser le manque par un apport, sous forme d'engrais minéral, complétant le ou les éléments en quantité insuffisante.
Biologie
La biologie (du grec bios « la vie » et logos, « discours ») est la science du vivant. Elle recouvre une partie des sciences de la nature et de l'histoire naturelle des êtres vivants. La vie se présentant sous de nombreuses formes et à des échelles très différentes, la biologie s'étend du niveau moléculaire, à celui de la cellule, puis de l'organisme, jusqu'au niveau de la population et de l'écosystème. vignette|Portrait de Jean-Baptiste Lamarck, 1893.
Compétition (biologie)
Dans le domaine de la biologie, la relation de compétition est une interaction caractérisée par la rivalité entre les espèces vivantes pour l'accès aux ressources limitées du milieu. Elle fait partie de facteurs biotiques et donc des relations entre les êtres-vivants. Elle peut être interspécifique (entre membres d'espèces différentes) ou intraspécifique (entre membres de la même espèce). La compétition en écologie et biologie, est la « rivalité » entre espèces vivantes pour l'accès aux ressources du milieu.
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