Souffrance chez les animaux sauvagesvignette|Une jeune buse à queue rousse mange un campagnol de Californie La souffrance des animaux sauvages est la souffrance vécue par les animaux non humains dans la nature par des causes telles que les maladies, les parasites, les blessures, la famine, les catastrophes naturelles, et la prédation. La souffrance des animaux sauvages a toujours été examinée dans le contexte de la philosophie de la religion comme une instance du problème du mal Plus récemment, un certain nombre de chercheurs ont examiné l'ampleur du problème à partir du point de vue de la philosophie morale et se demandent quelles mesures pourraient être prises pour la prévenir.
Douleur chez les animauxLa douleur chez les animaux désigne la capacité des êtres vivants non humains à ressentir des états négatifs sur le plan sensoriel et émotionnel. Chez les humains, la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à des dommages réels ou potentiels. Le fait que d'autres animaux que l'homme ressentent aussi la douleur a longtemps été un sujet de controverses. La souffrance étant un processus subjectif, la question de la mesure objective n’est pas résolue.
SouffranceLa souffrance, ou la douleur au sens large, est une expérience de désagrément et d'aversion liée à un dommage ou à une menace de dommage chez l'individu. La souffrance est l'élément fondamental qui constitue la valence négative des phénomènes affectifs. La souffrance peut être physique ou mentale, selon qu'elle se rattache principalement à un processus somatique ou psychique dans un organisme. La douleur (comme sensation), la nausée, la détresse respiratoire, et la démangeaison sont des exemples de souffrance physique.
Bien-être animalthumb|250px|alt=Poulets déplumés et entassés|Poulets en batterie. thumb|250px|Poissons rouges dans un aquarium. thumb|250px|alt=Rongeurs ébouriffés dans un aquarium sale|Hamsters dans une animalerie. Le bien-être animal est une problématique concernant l'amélioration de la condition animale en ce qu'elle est dégradée par l'utilisation et l'exploitation des animaux ; et la base de divers efforts tendant à ce que toute souffrance animale inutile soit autant que possible évitée.
AnthropocentrismeL’anthropocentrisme est une conception philosophique qui considère l’humain comme l'entité centrale la plus significative de l'Univers et qui appréhende la réalité à travers la seule perspective humaine. Aristote fut le premier à en développer la théorie en même temps que celle du géocentrisme, conception scientifique qui, elle, a prévalu jusqu'au et selon laquelle la Terre était le centre de l'univers.
SpécismeLe spécisme (par haplologie, du mot latin species, « espèce », et le suffixe -isme) est la considération que l'espèce à laquelle un animal appartient, par exemple l'espèce humaine, est un critère pertinent pour établir les droits qu'on doit lui accorder ou l’égard porté à ses intérêts. Ce concept éthique est surtout utilisé par les tenants de l'antispécisme, dans un contexte lié aux droits des animaux.
Droits des animauxLes droits des animaux désignent les idées philosophiques et politiques qui soutiennent que les animaux non humains ont des droits moraux et qu'ils devraient être des sujets de droit dans les systèmes juridiques, où jusqu'à présent seuls les humains ou des entités de regroupement (personnes physiques et morales) sont généralement des sujets. Les droits des animaux sont fondés sur l'idée que les besoins et intérêts des espèces animales non humaines — se nourrir, se déplacer, se reproduire et éviter la souffrance, par exemple — sont suffisamment complexes et liés à un développement cognitif leur permettant d'avoir des droits moraux et légaux.