Exilarquevignette|L'exilarque Huna recevant les anciens dans sa villa de style perse - Musée de la diaspora de Tel Aviv. Le « chef de l'exil » (araméen ריש גלותא Resh Galouta ; grec : Αἰχμαλωτάρχης Aicmalotarquis ; hébreu ראש הגולה Rosh HaGola, les termes de gola ou galout étant circonscrits à la Babylonie) ou exilarque, était le représentant officiel du puissant judaïsme babylonien auprès des autorités locales. Il occupait une position honorée, reconnue par l'État, qui s'accompagnait de privilèges et prérogatives, comme la nomination des deux Gueonim (chefs des académies talmudiques de Babylonie).
Langues juivesvignette|Page d'un dictionnaire yiddish-hébreu-latin-allemand, - On nomme langues juives un ensemble de langues, non apparentées entre elles, qui ont pour point commun d'avoir été employées exclusivement ou presque exclusivement par des communautés juives. Un grand nombre de ces langues se caractérise par la présence de mots empruntés à l'hébreu. Toutefois, la plupart des variétés de langue parlées par des juifs gardent un vocabulaire et une structure linguistique en grande part identique à la langue dont elles sont une variété.
RomaniotesLes Romaniotes ( Rōmaniōtes, « citoyens de l'Empire romain d'Orient ») forment un groupe ethnique juif de culture grecque, issu du judaïsme hellénistique, qui a vécu autour de la Méditerranée orientale et de la mer Noire pendant plus de . Son importance est largement méconnue tant dans le domaine des études hellénistes et byzantines, que dans l'histoire du peuple juif. Vivant dans la sphère d'influence des académies de la terre d'Israël, les Romaniotes déterminent pendant longtemps la Loi juive en fonction du Talmud de Jérusalem (alors que la majorité du monde juif a adopté le Talmud de Babylone).
Juifs de CochinLes Juifs de Cochin, ou Juifs de Malabar (Malabar Yehudan) sont les descendants des Juifs de l'ancien Royaume de Cochin, actuellement rattaché à l'Inde du Sud, et comprenait l'actuelle cité portuaire de Kochi Ils parlaient traditionnellement le Judéo-Malayalam, un dialecte du malayalam pratiqué dans l'État de Kerala. Diverses vagues d'immigration de la diaspora juive leur donnèrent une grande diversité. vignette|droite|350px|Inscription en hébreu à Cochin (Inde).
Anoussimvignette|Copie de l'édit espagnol d'expulsion Anoussim (hébr. אנוסים, sing. Anouss, "contraint") est le terme employé dans la littérature rabbinique pour désigner les Juifs convertis sous la contrainte à l'islam et au christianisme, ces derniers étant plus connus en français sous le nom de « marranes ». Toutefois, le terme s'en distingue, ne possédant aucune connotation injurieuse (alors que marrano signifie « porc » en espagnol) et désignant les crypto-juifs (convertis qui continuèrent à maintenir une pratique secrète, et souvent déformée, du judaïsme), alors que le terme « marrane » regroupe sans distinction convertis sincères et chrétiens de façade.
Sephardic law and customsSephardic law and customs are the law and customs of Judaism which are practiced by Sephardim or Sephardic Jews ( "Jews of Spain"); the descendants of the historic Jewish community of the Iberian Peninsula, what is now Spain and Portugal. Many definitions of "Sephardic" also include Mizrahi Jews, most of whom follow the same traditions of worship as those which are followed by Sephardic Jews. The Sephardi Rite is not a denomination nor is it a movement like Orthodox Judaism, Reform Judaism, and other Ashkenazi Rite worship traditions.
Musar literatureMusar literature is didactic Jewish ethical literature which describes virtues and vices and the path towards character improvement. This literature gives the name to the Musar movement, in 19th century Lithuania, but this article considers such literature more broadly. Musar literature is often described as "ethical literature." Professor Geoffrey Claussen describes it as "Jewish literature that discusses virtue and character.
Histoire du PortugalL'histoire du Portugal au sens strict ne commence qu'au avec la naissance des premiers états portugais : les Comté de Portugal et de Coimbra au temps d'Henri de Bourgogne, mais au sens large, elle comprend le passé de l'actuel territoire portugais et de l'Ouest de la péninsule Ibérique depuis la préhistoire. Si les fortes identités culturelles des Basques méridionaux, de la majeure partie des Catalans (Rosselló excepté) et des Galiciens ne les ont pas empêchés de rejoindre le royaume de Castille pour former l'Espagne moderne, le Sud-Ouest de la péninsule Ibérique en revanche, a formé une autre unité politique, délimitée par la plus ancienne frontière d'Europe.
History of the Jews in PortugalThe history of the Jews in Portugal reaches back over two thousand years and is directly related to Sephardi history, a Jewish ethnic division that represents communities that originated in the Iberian Peninsula (Portugal and Spain). Jewish populations have existed in the area long before the country was established, back to the Roman era (province of Lusitania), but an attested Jewish presence in Portuguese territory can be documented only since 482 CE.
Pallache family"Pallache" – also de Palacio(s), Palache, Palaçi, Palachi, Palacci, Palaggi, al-Fallashi, and many other variations (documented below) – is the surname of a prominent, Ladino-speaking, Sephardic Jewish family from the Iberian Peninsula, who spread mostly through the Mediterranean after the Alhambra Decree of March 31, 1492, and related events. The Pallache family have had connections with Moroccans, Spanish, Netherlands and Portuguese Sephardic Jewish communities, as detailed below.