vignette|Image A: Radiographie du thorax normale. Image B: image de pneumonie atypique (fièvre Q). La radiographie du thorax est une technique d' à base de rayons X permettant de diagnostiquer des pathologies atteignant ou retentissant sur le thorax et ses composantes : atteintes du médiastin, infections pulmonaires, pneumothorax, décompensation cardiaque.. Il s'agit de l'un des examens radiologiques les plus pratiqués. En France, selon la Haute Autorité de santé (HAS) en 2006, 4,4 millions de radiographies du thorax ont été réalisés sur une population de 63 millions de personnes. L'aspect technique de la radiographie du thorax se fonde sur la projection de rayons X à travers le corps pour atteindre une plaque de capture numérique ou un film. Pour obtenir une image de face, le patient se tient debout, la partie antérieure du tronc accolée à la plaque de capture et l'émetteur dans son dos. On parle alors de projection postéro-antérieure. Si le patient ne peut se mobiliser, il est possible de faire une capture dans son lit, la plaque de capture est alors placée dans le dos du patient. On parle alors de projection antéro-postérieure. Cette variante peut induire des erreurs à cause de la déformation apparente des organes due au changement de distance avec la plaque. Pour obtenir une image de profil, le patient est nécessairement debout et c'est le côté gauche qui, par convention et pour limiter l'empreinte du cœur, est accolé à la plaque de capture. Techniquement, le patient est débout et effectue une expiration profonde et maintient cette expiration au moment où le cliché est tiré. En théorie, cette technique permet de mettre en évidence un pneumothorax. Une étude de 1996 s'est attachée à comparer la sensibilité et la spécificité de cette technique face à la radiographie standard. Aucune différence n'a pu être mise en évidence (sensibilité de 83 % et spécificité de 99 %). Théoriquement, la technique la plus sensible pour détecter un pneumothorax est la radiographie en décubitus latéral gauche (patient positionné sur le flanc gauche).

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Atélectasie
Une atélectasie (du grec atélês, incomplet, et ektasis, extension) définit l'affaissement (rétraction) d'alvéoles pulmonaires. L'atélectasie peut être causée par le blocage d'une bronche ou par l'entrée d'air dans la plèvre (ce qui se nomme un pneumothorax). Elle peut aussi être physiologique dans les jours suivant la naissance, avant le déplissement des alvéoles et l'élimination du liquide pulmonaire. Dans le premier cas, le blocage entraîne la disparition de l'air dans les alvéoles, causant leur affaissement (rétraction).
Fibrose pulmonaire
La fibrose pulmonaire est une lésion des poumons caractérisée par une fibrose, c'est-à-dire la présence d'un excès de tissu conjonctif fibreux. De nombreuses pathologies sont en cause, parmi lesquelles les pneumopathies interstitielles. La gêne respiratoire (dyspnée) est le principal symptôme. Le plus souvent, la présentation clinique et l'aspect du scanner permettent de poser le diagnostic. Le traitement est celui de la cause et consiste à prévenir l'aggravation de la maladie.
Épanchement pleural
Un épanchement pleural liquidien est la présence de liquide dans la cavité pleurale, c'est-à-dire entre les deux feuillets de la plèvre, le feuillet viscéral adhérant au poumon et le feuillet pariétal adhérant à la cage thoracique. Habituellement, cet espace est virtuel. Selon l'importance de l'épanchement, sa mise en évidence peut être faite cliniquement au moyen de l'auscultation pulmonaire et de la percussion, et radiologiquement sur une radiographie du thorax, en s'appuyant sur un examen ultrasonographique ou sur un scanner.
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