Astronomie mésopotamienneL’astronomie mésopotamienne désigne les théories et les méthodes astronomiques développées dans l’ancienne Mésopotamie, en particulier durant le en Assyrie (nord de l'Irak actuel) et en Babylonie (sud de l'Irak), étudiant les phénomènes célestes réguliers. La première démarche nécessaire à la construction d'un savoir astronomique était l'observation des phénomènes astraux, donc une démarche empirique.
SothisSopdet (Sôpdit ou Sépédet) est une déesse égyptienne, son nom en grec est Sothis. Personnification divine de l'étoile Sirius (l'étoile du Chien en grec), elle symbolise l'arrivée de la crue annuelle du Nil qui coïncidait autrefois avec l'apparition de l'étoile au début du mois de juillet (le lever héliaque - en août à l'époque actuelle du fait de la précession des équinoxes). Cette crue annuelle étant indispensable pour fertiliser les terres arides des rives du Nil (par l'apport en eau et en limon), Sothis a été naturellement associée à la fertilité et à la prospérité à partir de la .
AlmanachUn almanach peut être : un calendrier reprenant les grandes dates du calendrier, les fêtes religieuses, portant des éphémérides telles que les phases de la lune ou la durée des jours (calendriers lunaire et solaire). une publication annuelle contenant des renseignements divers, tels que des recettes de cuisine ou des trucs et astuces. Ils étaient traditionnellement diffusés par des colporteurs, et lus par un public majoritairement populaire.
Zodiaque de DendérahLe zodiaque de Dendérah est un bas-relief célèbre de l'Égypte antique représentant la voûte céleste et ses constellations. Il était placé au plafond d'une chapelle dédiée à Osiris, située sur le toit du temple d'Hathor à Dendérah. C'est une œuvre de la période ptolémaïque sculptée dans un bloc de grès et mesurant 2,55 mètres sur 2,53. Au , Jean-François Champollion avait daté le relief de la période gréco-romaine, mais nombre de ses contemporains ont postulé qu'il datait du Nouvel Empire.
Orion (constellation)Orion (« le Chasseur ») est une constellation située quasiment sur l'équateur céleste. left|thumb|Orion dans l la de Johannes Hevelius (1690). La vue est inversée pour correspondre à la vision à travers un télescope.|alt= La constellation d'Orion est mentionnée sous cette dénomination dans l’Odyssée d'Homère, les Odes d'Horace, les Phénomènes d'Aratus de Soles et l’Énéide de Virgile. Elle est répertoriée parmi les quarante-huit constellations de l’Almageste de Ptolémée.
Alpha Virginisα Virginis (Alpha Virginis / α Vir), également appelée de son nom traditionnel latin Spica, ou LÉpi en français (on trouve parfois aussi Spica Virginis, « L'Épi de la Vierge »), ou plus rarement Azimech, est l'étoile la plus lumineuse de la constellation de la Vierge, et la quinzième étoile la plus brillante du ciel nocturne. Elle est facile à trouver : il faut suivre la courbe de la Grande Ourse jusqu'à Arcturus dans le Bouvier, et poursuivre la route jusqu'à l'Épi. L'Épi forme, avec Arcturus et Régulus ou Denebola le triangle du printemps.
Babylonian star cataloguesBabylonian astronomy collated earlier observations and divinations into sets of Babylonian star catalogues, during and after the Kassite rule over Babylonia. These star catalogues, written in cuneiform script, contained lists of constellations, individual stars, and planets. The constellations were probably collected from various other sources. The earliest catalogue, Three Stars Each, mentions stars of Akkad, of Amurru, of Elam and others. Various sources have theorized a Sumerian origin for these Babylonian constellations, but an Elamite origin has also been proposed.
Pleiades in folklore and literatureHigh visibility of the star cluster Pleiades in the night sky and its position along the ecliptic (which approximates to the solar system's common planetary plane) has given it importance in many cultures, ancient and modern. Its heliacal rising, which moves through the seasons over millennia (see precession) was nonetheless a date of folklore or ritual for various ancestral groups, so too its yearly heliacal setting. As noted by scholar Stith Thompson, the constellation was "nearly always imagined" as a group of seven sisters, and their myths explain why there are only six.
Astronomie des Aborigènes d'AustralieL'astronomie des aborigènes d'Australie est un pan de la culture aborigène australienne relatif aux sujets astronomiques – comme le Soleil et la Lune, les étoiles, les planètes et la Voie Lactée, et leurs mouvements dans le ciel. La mythologie aborigène comprend de nombreuses composantes de l'astronomie. Ces traditions ont été transmises oralement par le biais de cérémonies et dans l'art. Les systèmes astronomiques montrent ainsi une compréhension approfondie du mouvement des objets célestes, qui leur a notamment servi à créer des calendriers et voyager via la Terre et par bateau.
Pléiades (astronomie)L'amas des Pléiades, les Pléiades ou amas M45, est un amas ouvert d'étoiles qui s'observe depuis les deux hémisphères, dans la constellation du Taureau. L'exactitude de la distance de l'amas à la Terre fait débat. Cette distance, selon les différents instruments techniques utilisés, est estimée à environ 444 années-lumière. Comme le souligne Wolfhard Schlosser, professeur d’astronomie à l’Université de la Ruhr (Bochum), les prêtres et chamans du Néolithique accordaient déjà une extrême importance à cet amas ouvert, puisque son apparition marquait dans tout l'hémisphère nord le début des moissons.