PortugaisLe portugais (en portugais : português) est une langue appartenant à la branche romane de la famille des langues indo-européennes. Les locuteurs du portugais s'appellent les lusophones. Le portugais occupe la neuvième place des langues les plus parlées dans le monde si l'on tient compte du nombre de personnes dont c'est la langue maternelle. C'est la langue la plus parlée en Amérique du Sud et dans l'hémisphère sud, mais seconde en Amérique latine, après l'espagnol (plus du tiers de la population de l'Amérique latine parle le portugais).
Temps (grammaire)En grammaire, le terme « temps » est utilisé avec plusieurs acceptions. Il désigne tout d’abord l’un des traits grammaticaux du verbe. Avec les qualificatifs « présent », « passé » et « futur », il dénomme les valeurs temporelles de base exprimées par le verbe. Il peut aussi se référer aux divers paradigmes ou formes temporelles qui nuancent les valeurs de base, comme « le temps imparfait », « le temps futur antérieur », etc.
KatakanaLes sont un des deux syllabaires utilisés en japonais. Comme les hiraganas les katakanas sont des signes correspondant à des mores (i, ro, ha, ni, ho, he, to, ka, ki, ku, ke, ko, etc.). Ils sont utilisés dans le système d'écriture japonais pour transcrire les mots d'origine étrangère autres que le chinois, les noms propres étrangers (patronymes, toponymes), les noms savants normalisés ou standardisés (日本の学名 ou 和名), des espèces biologiques (animaux, végétaux, champignons et algues) et les onomatopées japonaises.
Flexion (linguistique)En grammaire, la flexion est, dans certaines langues, un procédé d’expression des traits grammaticaux propres à celles-ci par association de morphèmes grammaticaux à une base. Au-delà de cette définition générale, on trouve chez divers auteurs des visions différentes sur la flexion. Certains auteurs entendent par flexion seulement le procédé par lequel la forme du mot est modifiée par des affixes qui font corps commun avec la base à laquelle ils sont ajoutés.
Tokyo, anciennement , officiellement , est de facto la capitale actuelle ainsi qu'une des 47 préfectures du Japon. Ses plus de font de Tokyo la préfecture japonaise avec la plus importante démographie. Le Grand Tokyo, constitué des préfectures bordant la Baie de Tokyo, est l'aire urbaine la plus peuplée au monde avec d'habitants. Située sur la côte méridionale de l'île principale de l'archipel japonais, Honshū, Tokyo est l'une des quarante-sept préfectures du Japon.
Caractères chinoisLes caractères chinois, ou sinogrammes, sont les unités logographiques qui composent l'écriture des langues chinoises. Ils sont appelés en chinois hànzì (« caractères han »), s'écrivant, en , et depuis le en République populaire de Chine, en Malaisie et à Singapour, en . Ils ont été dans le passé ou sont également de nos jours utilisés pour écrire d'autres langues, à titre principal ou complémentaire, notamment le coréen (hanja), le japonais (kanji) ou le vietnamien (chữ nho).
JudoLe est un art martial, créé au Japon en 1882 par Jigorō Kanō en tant que pédagogie physique, mentale et morale. Par rapport au Kobudō, ou « voie martiale traditionnelle », le judo est ce qu'on appelle un shin budō, c'est-à-dire une « voie martiale moderne », dont une branche a évolué en sport de combat puis en sport olympique à l'occasion des Jeux olympiques de Tokyo de 1964. Détenant, à l'âge de , trois densho de maître d'arts martiaux (équivalents des menkyo, ou autorisations de délivrer l'enseignement), Jigorō Kanō adopta sa propre méthode, à laquelle il donna le nom de « jūdō kodōkan ».
Haïkuvignette|Pierre gravée d'un haïku. Un est un poème d'origine japonaise extrêmement bref, célébrant l'évanescence des choses et les sensations qu'elles suscitent. Un haïku évoque généralement une saison (le kigo) et comporte souvent une césure (le kireji). Il est composé en principe de réparties en trois vers suivant un schéma 5/7/5. Le haïku est une forme poétique très codifiée et dont la paternité, dans son esprit actuel, est attribuée au poète Bashō Matsuo (1644-1694).
Prononciation du japonaisCet article traite de la prononciation du japonais. Rappelons que le japonais possède trois systèmes d'écriture : les kanas, systèmes syllabiques, existant en deux formes : hiragana pour noter la grammaire, ou des mots très bien intégrés à la langue japonaise ; katakana pour les mots empruntés ou lorsqu'on travaille sur un support phonétique (cette page utilisera tout de même plutôt les hiragana) ; les kanjis, directement d'origine chinoise, qui peuvent avoir plusieurs prononciations en langue japonaise : la prononciation « on'yomi » (音読み, « lecture sonore »), reproduisant approximativement la prononciation chinoise du sinogramme emprunté, une ou plusieurs prononciations « kun'yomi (訓読み, « lecture sémantique »), où l'utilisation du sinogramme est sémantique : la prononciation est nativement japonaise.
Man'yōganaLes , sinogrammes dérivés des kanjis, sont l'ancienne forme des kanas japonais et sont apparus durant la période Nara (710-794). Le terme man'yōgana provient du , une anthologie poétique de l'ère Nara écrite elle-même intégralement en caractères man'yōgana. Le principe fondamental des man'yōgana a été de n'utiliser les kanjis que pour leur valeur phonétique, c'est-à-dire sans prendre en compte leur signifié. Il en résulte que plusieurs kanjis distincts pouvaient être utilisés pour rendre le même son, et, dans la pratique, les lettrés utilisaient souvent les associations de kanjis les plus heureuses.