Kanbunvignette|100px|Exemple de kaeriten. littéralement « écriture han ») ou plus précisément , littéralement « lecture japonaise d'un texte en écriture han », est le chinois classique ou littéraire écrit pour des Japonais. Avant l’apparition des différentes écritures du japonais et des syllabaires kana, le kanbun fut utilisé pour écrire les textes japonais. De nos jours, le kanbun est utilisé pour annoter le chinois classique ou littéraire et est une discipline obligatoire dans l’enseignement supérieur, et dès lors en japonais moderne, le mot « kanbun » est aussi utilisé pour évoquer la littérature chinoise classique comme un tout.
Man'yōshūLe est la première anthologie de waka, poésie japonaise datée des environs de 760. Le Man'yōshū est la première anthologie de waka, poésie japonaise, et date des environs de 760. Elle contient (répartis en ) du au sur divers sujets tels que la nature, l'amour, les voyages, et s'alimente des traditions légendaires nationales. La compilation comprend 265 , , 62 , 1 , 1 , 4 et 22 passages en prose chinoise. Les poèmes sont écrits en man'yōgana mais ont par la suite été adaptés en japonais moderne.
Méthode Hepburnvignette|alt=panneau blanc vu de trois quarts, lignes oranges, textes en noir (kanji au-dessus des rōmaji) |Un panneau de la station d' du métro de Tōkyō en kanji et en rōmaji suivant la transcription Hepburn. La est une méthode de romanisation du japonais. Elle fut introduite par le missionnaire américain James Curtis Hepburn en 1867 et elle repose sur une retranscription phonétique de la langue japonaise.
RendakuLe est un phénomène morphologique du japonais qui consiste à voiser la consonne initiale des composants non initiaux des mots composés ou préfixés. Le rendaku est un phénomène fréquent mais imprévisible en japonais moderne. Il est aussi connu sous le nom de voisement séquentiel. On peut constater le rendaku dans les exemples suivants : [hito] + [hito] > [hitobito] (« personne » + « personne » → « les gens ») ; [te] + [kami] > [tegami] (« main » + « papier » → « lettre » [message]).
OnomatopéeLonomatopée (mot féminin issu du grec ancien , [ὀνομα(το) (mot) et poiía (fabrication, soit « création de mots »)] est un mot écrit utilisé pour transcrire un son non articulé. Par exemple, les expressions « cui-cui » et « » sont les interjections désignant le cri de l'oisillon, « crac » l'onomatopée évoquant le bruit d'une branche que l'on rompt ou d'un arbre qui tombe au sol, « plaf » et « plouf » correspondent au bruit d'un plongeon, etc.
Nom japonaisLes se composent d'un nom de famille, suivi d'un nom personnel équivalent du prénom. Le deuxième prénom n'est généralement pas utilisé. Les noms sont normalement écrits en kanjis, les caractères d'origine chinoise (sinogrammes) utilisés au Japon, mais au moment de donner un nom à la naissance d'un enfant, les parents peuvent utiliser l'hiragana ou le katakana, les deux syllabaires de l'écriture japonaise. Les noms d'origine étrangère doivent être transcrits en caractères japonais, l'écriture rōmaji (alphabet latin) est interdite, elle peut cependant figurer en complément sur le passeport.
Kagoshima-benLe kagoshima-ben (ou tout simplement kagoshima) est un dialecte japonais ou une langue japonique, parlée dans le sud de Kyūshū. Si cet idiome est majoritairement considéré comme un dialecte très divergeant du japonais, il est traité par certains comme une langue distincte. Des dialectes du japonais standard le remplacent progressivement. Il n'a pas de statut officiel. Contrairement au japonais, qui descend du vieux japonais occidental, le kagoshima et le fukuoka descendent du vieux japonais kyushuan.
Particule en japonaisLa grammaire japonaise désigne par le terme de de nombreux morphèmes grammaticaux de natures variées. Il s'agit en général de morphèmes liés, courts, qui servent à marquer des fonctions et des relations syntaxiques ou bien un trait énonciatif. Le plus couramment on entend par particules japonaises les particules casuelles, celles qui indiquent la fonction des mots dans la phrase: sujet, complément d'objet direct, etc. Les particules sont invariables et placées derrière les mots dont elles marquent la fonction.
Agence pour les Affaires culturellesvignette|2005 L' est une administration japonaise dépendant du ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie, dont le rôle est la promotion et la protection du patrimoine culturel, de la culture et des arts du Japon. Elle résulte de la fusion le du bureau des Affaires culturelles du ministère de l'Éducation et de la commission chargée de la protection du patrimoine. Son périmètre est défini par la loi sur la protection du patrimoine de 1950.