Réaction (politique)thumb|Affiche du Parti républicain, radical et radical-socialiste en faveur du suffrage universel à deux tours, datant de 1932. Une réaction désigne la politique prônant et mettant en œuvre un retour à une situation passée réelle ou fantasmée, en révoquant une série de changements sociaux, moraux, économiques et politiques. Un partisan de la réaction est nommé « réactionnaire ». Le terme s'oppose à « progressiste ».
FondamentalismeLe fondamentalisme désigne une adhésion à des doctrines radicales et peu nuancées, généralement religieuses, mais aussi séculières ou même anti-religieuses. Le mot peut faire référence à toute idéologie, y compris politique. Le fondamentalisme se caractérise par une interprétation littérale des textes, un radicalisme de l’argumentation et une hostilité à l’égard de l’opinion contraire. On y trouve une hétéronomie manifestée par la conviction de posséder une vérité absolue, indiscutable et unique, avec recours à des arguments d’autorité.
RadicalismeLe radicalisme est un positionnement politique dont le sens a évolué au cours du temps. Ce sont les radicaux britanniques qui servent de modèle aux radicaux français à partir des années 1830, puis aux Suisses et à des hommes politiques d'autres pays. Le radicalisme est une tendance républicaine qui apparaît dans les années 1840, au début de la révolution industrielle (notamment lors de la campagne électorale d'Alexandre Ledru-Rollin en 1841), et se développe au début de la Troisième République en opposition au gouvernement des Républicains opportunistes (Léon Gambetta, Jules Ferry).
Populisme (politique)thumb|Une caricature de 1896 dans laquelle William Jennings Bryan, un fervent partisan du populisme, avale le symbole du Parti démocrate d'Amérique. Le mot populisme désigne une approche politique qui a tendance à opposer le peuple aux élites politiques, économiques ou médiatiques. Le sentiment que le peuple est exclu de l'exercice d'un pouvoir par ailleurs coupé des réalités, même dans une démocratie représentative émanant d'élections dites démocratiques, est à l'origine du populisme de gauche et de sa variante ouvriériste, comme du populisme de droite.
ConservatismeLe est une philosophie politique qui est en faveur des valeurs traditionnelles et affirme le primat de la nature sur la raison humaine. Le conservatisme prône la préservation d'une situation ou le retour à une situation passée dans les domaines social, politique, moral, culturel, religieux. En ce sens, il s'oppose au progressisme. Pour Michael Freeden, le conservatisme croit seulement en un changement limité de ce qui est naturel ou organique. Pour les conservateurs, l'ordre social est indépendant de la volonté humaine.
Néolibéralismethumb|Édifice de la Banque mondiale à Washington aux États-Unis. Il s'agit d'une institution de Bretton Woods. Elle ne sera considérée par certains comme néo-libérale qu'à partir des années 1990 et du consensus de Washington. Le terme de néolibéralisme désigne aujourd'hui un ensemble d'analyses ou de doctrines inspirées du libéralisme économique aux définitions multiples et concurrentes. Des années 1930 à la fin des années 1960, il est plutôt utilisé pour se référer à l'école de pensée de la Société du Mont-Pèlerin et au Colloque Walter Lippmann.