Êtes-vous un étudiant de l'EPFL à la recherche d'un projet de semestre?
Travaillez avec nous sur des projets en science des données et en visualisation, et déployez votre projet sous forme d'application sur Graph Search.
upright=1.5|thumb|right|Ces quatre images de la station de métro de l'université de Sofia illustrent différents réglages de la balance des blancs. De gauche à droite et de haut en bas, ces réglages sont les suivants : automatique, lumière du jour, flash et éclairage tungstène. La balance des blancs est un réglage qui permet, sur un appareil de prise de vues électronique, d'adapter la dominante de couleur à l'éclairage. Les appareils proposent des réglages prédéfinis pour les illuminants normalisés. Pour affiner, on présente devant l'appareil et dans la lumière principale une surface reconnue comme blanche. L'opérateur agit sur la pondération des signaux de couleur issus du capteur, pour amener l'image de cette surface à une couleur blanche. Souvent, un bouton poussoir permet de réaliser cet équilibrage automatiquement. Cette opération est à refaire chaque fois que l'on change de conditions d'éclairage. Un appareil photographique numérique ou un caméscope peut le plus souvent effectuer une balance automatique à partir de l'analyse de la scène. L'enregistrement d'un fichier permet de reporter sans dommage à plus tard le réglage définitif de la balance des blancs. Le spectre de la lumière issue d'un objet éclairé, qui détermine l'influx nerveux issu de la rétine, varie largement selon celui de l'éclairage, et pourtant, la couleur que l'être humain perçoit ne varie pas. Cette propriété de la vision des couleurs s'appelle la constance de couleur. Les capteurs des appareils photographiques réagissent selon le spectre de la lumière qui leur parvient. Une surface blanche éclairée par une lumière orangée ne produit pas le même signal que si elle est illuminée en bleu. Il faut pourtant que l'image enregistrée témoigne de sa couleur blanche. En photographie argentique, on règle l'équilibre des couleurs avec des filtres. En photographie électronique, on joue sur les gains relatifs des canaux de couleur. Les appareils comportent souvent des réglages par défaut pour des illuminants normalisés : « lumière du jour », incandescence et quelquefois tube fluorescent.