Le phénobarbital est un médicament barbiturique utilisé pour contrôler les convulsions dans certains cas d'épilepsie.
Il fut historiquement utilisé pour le traitement des troubles du sommeil, ainsi que comme sédatif afin de soulager les symptômes d'anxiété ou de tension. Il agit en inhibant l'action de neurotransmetteurs excitants dans le système nerveux.
Sa première commercialisation sous les noms Gardénal ou Luminal remonte aux années 1910. Il a été l'un des barbituriques les plus répandus.
La formule chimique du phénobarbital est .
Très largement prescrit dans les années 1930 et 40 pour traiter des maux divers comme l'épilepsie, il est encore largement prescrit dans le monde chez l'homme, le chien, le chat, les chevaux, les animaux de la ferme, etc.
En France, il n'est plus prescrit que comme traitement anticonvulsivant.
Le produit est répertorié sur la Liste II des substances vénéneuses et n'est disponible que sur ordonnance. Il est inscrit au tableau de la Convention sur les substances psychotropes de 1971 ce qui le décrit comme . En Russie et anciennement en URSS, il est cependant disponible en vente libre et très répandu.
Le phénobarbital fait partie de la liste des médicaments essentiels de l'Organisation mondiale de la santé (liste mise à jour en ). Il est aussi utilisé pour traiter le syndrome de Gilbert, ainsi que la maladie de Crigler-Najjar de type II, où il induit une baisse du taux de bilirubine non conjuguée.
Contrairement à sa demi-vie d'élimination très longue, le phénobarbital n'agit de façon discernable que durant dix à douze heures. En effet, le facteur limitant de sa durée d'action est davantage sa propension à être dispersé à travers le corps, hors du système nerveux central. On estime son délai d'action à plus d'une heure.
Son canal d'action primaire est la modulation positive des récepteurs au GABA de type A. Comme les autres dérivés barbituriques, le phénobarbital potentialise l'action du GABA naturellement produit, tout en agissant aussi comme un agoniste direct de ses récepteurs.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Les barbituriques appartiennent à une famille médicamenteuse agissant comme dépresseurs du système nerveux central, et dont le spectre d'activité s'étend de l'effet sédatif à l'anesthésie. Certains sont aussi utilisés pour leurs vertus anticonvulsivantes. Tous sont dérivés de l'acide barbiturique et de ses homologues (acide thiobarbiturique, acide iminobarbiturique). Ils sont de nos jours beaucoup moins prescrits en raison de leurs effets indésirables, du risque d'abus, et de l'arrivée sur le marché de molécules à l'action comparable mais aux effets secondaires réduits et à la toxicité limitée (entre autres les benzodiazépines).
vignette|Quelques anticonvulsivants : valproate de sodium, stiripentol, clobazam et midazolam Les antiépileptiques , anticonvulsifs, anticonvulsivants ou anticomitiaux, appartiennent à un groupe varié de médicaments utilisés dans la prévention ou l'occurrence de l'épilepsie. Leur action est symptomatique et non pas curative (ils sont capables de diminuer la sévérité des crises, la fréquence de celles-ci, voire de les supprimer complètement (pour 60 % des patients approximativement), mais l'arrêt du traitement signe leur reprise).
L' est un composé organique de la famille des benzodiazépines, commercialisé comme médicament. Comme toutes les molécules de cette famille, il possède des propriétés anxiolytiques, hypnotiques et sédatives, anticonvulsivantes, et myorelaxantes, mais il est surtout utilisé comme anxiolytique pour limiter les effets gênants de l'anxiété, et parfois comme hypnotique dans le traitement à court terme de l'insomnie lorsque d'autres traitements, notamment les règles hygiénodiététiques, ont échoué.
Se penche sur la simulation de la dynamique du réseau dans les neurosciences silico, couvrant l'activité spontanée et évoquée, les simulations in-vitro et in-vivo, et l'analyse de sensibilité.
Explore la maladie d'Alzheimer, l'anxiété, la douleur et le système rénine-angiotensine, y compris le développement du premier inhibiteur de la rénine pour le traitement clinique.
We report on a three and a half year old child with episodic sinus bradycardia during habitual seizures and prolonged interictal discharges due to focal cortical dysplasia in the anterior 2/3 of the insula and the inferior frontal cortex. Seizure-induced b ...
Elsevier2003
,
Drugs that allosterically modulate G protein-coupled receptor (GPCR) activity display higher specificity and may improve disease treatment. However, the rational design of compounds that target the allosteric site is difficult, as conformations required fo ...
Background: In recent years, deep brain stimulation (DBS) has emerged as a promising treatment option for patients suffering from treatment-resistant depression (TRD). Several stimulation targets have successfully been tested in clinical settings, includin ...