vignette|upright=1.6|Dante, Boccace, Pétrarque, Guido Cavalcanti, Cino da Pistoia et Guittone d'Arezzo par Giorgio Vasari (1544).
La littérature italienne naît avec les œuvres poétiques écrites en diverses langues régionales de l'Italie et qui se développent aux environs du . Au seulement débute la tradition littéraire en langue italienne, c'est-à-dire dans le dialecte toscan, de Florence, Pise et Sienne, qui s'est imposé et enrichi, sous l'influence et les apports romans, principalement de la langue d'oc et de la langue d'oïl, même si certains considèrent le Cantique des créatures de saint François d'Assise, écrit dans le dialecte italien de l'Ombrie autour de 1220, comme le premier document littéraire italien.
Après les grands fondateurs du Trecento () : Dante, Pétrarque et Boccace, on remarque au les figures de L'Arioste, de Machiavel et du Tasse. Plus tard la comédie italienne connaît son maître avec Carlo Goldoni au siècle, tandis que la période romantique voit apparaître le grand romancier Alessandro Manzoni et le poète Giacomo Leopardi.
Si la fin du est illustrée par Carlo Collodi, le père de Pinocchio, le est riche de grands dramaturges comme Luigi Pirandello ou Ugo Betti, à côté de romanciers comme Gabriele D'Annunzio, Curzio Malaparte, Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Alberto Moravia, Elsa Morante, Natalia Ginzburg, Cesare Pavese ou Dino Buzzati, et leurs cadets Primo Levi, Leonardo Sciascia, Italo Calvino, Umberto Eco ou Erri De Luca. La poésie occupe cependant, jusqu'à nos jours, une place primordiale.
Pendant des siècles, le latin, langue utilisée dans toute l’Europe, domine les territoires qui formeront plus tard l’Italie. Cependant, à partir de 813, le concile de Tours, réuni à l'initiative de Charlemagne, permet l’usage des langues vulgaires plus pratiques pour prêcher aux gens peu instruits qui ne parlent pas le latin. Mais ces langues vulgaires demeurent peu écrites. Il ne reste guère de cette époque que quelques textes juridiques, des inventaires et des sermons.