Bataille de NicopolisLa bataille de Nicopolis, du , oppose l'armée du sultan ottoman Bayezid à une armée de croisés menée par le roi de Hongrie Sigismond de Luxembourg. Elle s'achève par la défaite des chrétiens. Elle a lieu sur la rive sud du Danube, dans un endroit correspondant à l'actuelle Nikopol (Bulgarie). Cette bataille constitue un des tournants de la conquête des Balkans par les armées de l’Empire ottoman. Alors que les Paléologues rivalisent avec les Cantacuzène pour le pouvoir à Constantinople, ces derniers demandent par deux fois — en 1346 et en 1352 — l’aide de l’armée ottomane pour combattre leurs rivaux.
JanissaireLes janissaires (Yeniçeri ; en يڭيچري, , littéralement « nouvelle milice ») formaient un ordre militaire très puissant composé d'esclaves d'origine européenne et initialement de confession chrétienne avant leur conversion à l'islam, constituant l'élite de l'infanterie de l'armée ottomane à l'apogée de l'Empire. Les janissaires appartenaient à la classe des « esclaves de la Sublime Porte », qui occupait les postes les plus influents dans l'administration et l'armée.
Moyen Âge tardifLe Moyen Âge tardif, également appelé bas Moyen Âge, est une époque distinguée par l'historiographie pour désigner la fin du Moyen Âge en France et dans d'autres pays d'Europe, en particulier les . Elle précède ainsi la Renaissance en succédant au Moyen Âge central, dit également « classique ». Pour l'Italie, un décalage de deux siècles existe, dû à la pré-Renaissance des Duecento et Trecento ( italiens). Vers 1300, la croissance et la prospérité de l'Europe stagnent.
Royaume de HongrieLe royaume de Hongrie (en latin : Regnum Hungaria ; en allemand : Königreich Ungarn ; en hongrois : Magyar Királyság) est le terme historiographique donné à différentes entités politiques de la Hongrie au Moyen Âge (à partir de 1001), à l'époque moderne et jusqu'à l'époque contemporaine (1946). La date de création du royaume remonte à l'an 1001, lorsque Étienne (István) transforme l'ancienne grande-principauté en royaume chrétien.
Roumélievignette|Carte de Roumélie (1801). vignette|Carte administrative en 1827 : la Roumélie en vert. vignette|Les Balkans avant 1878. vignette|La Bulgarie (roux) et la Roumélie orientale (orange à liséré jaune) de 1878 à 1885. vignette|Les Balkans de 1885 à 1912. La Roumélie (en turc : Rumeli) est le terme utilisé à partir du pour désigner la partie de la péninsule balkanique sous domination ottomane. Selon le contexte, le terme peut faire référence à différentes régions de la péninsule balkanique.
RoumainsLe terme Roumains (Români) a plusieurs acceptions. En référence au droit international et au droit du sol, il désigne les citoyens de la Roumanie et eux seuls, quelles que soient leurs langues ou leur cultures (en Roumanie, 11 % d'entre eux se définissent comme appartenant à d'autres communautés culturelles que celle des roumanophones locuteurs des langues romanes orientales).
Empire byzantinL’'Empire byzantin' ou Empire romain d'Orient désigne l'État apparu vers le dans la partie orientale de l'Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. Il se caractérise par sa longévité : il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées.
CroisadeUne croisade, au Moyen Âge, est une expédition militaire organisée pour pouvoir mener le pèlerinage des chrétiens en Terre sainte afin d'aller prier sur le Saint-Sépulcre. À cette époque, elle est d'ailleurs conçue comme une forme très particulière de pèlerinage, un « pèlerinage en armes ». Ses participants sont appelés des pèlerins armés, puis, à partir du désignés comme croisés. Une croisade est prêchée par un pape, une autorité spirituelle de l'Occident chrétien comme Bernard de Clairvaux, ou par un ou plusieurs souverains comme Frédéric Barberousse.
Mehmed IIle Conquérant ou « Fatih » (en turc : Fatih Sultan Mehmet Han) fut le septième sultan de l'Empire ottoman. Il était le quatrième fils de . Il serait né le à Edirne de Huma Hatun. C'est la prise de Constantinople en 1453 qui lui valut son surnom de « Fatih » (Conquérant), en outre il s'était proclamé lui-même « Kayser-i Rum », littéralement « le César des Romains ». Il régna à deux reprises (entre 1444 et 1446 puis entre 1451 et 1481) ; dans l'intervalle, c'est son père qui reprit le pouvoir.
Chute de ConstantinopleLa chute de Constantinople ou encore la prise de Constantinople (en grec médiéval : Ἅλωσις τῆς Κωνσταντινουπόλεως, « La prise de Constantinople » ; Konstantiniyye'nin fethi (ou İstanbul'un fethi), « La conquête de Constantinople (ou d'Istanbul) ») est un siège historique qui aboutit, le , à la prise de la ville par les troupes ottomanes conduites par . Elle marque la disparition de l’Empire romain d'Orient, aussi qualifié d'Empire byzantin, et sa fin définitive en tant qu’entité politique et juridique.