La tachycardie (du grec ancien / takhýs = rapide, et / kardía = cœur) correspond à un rythme cardiaque plus rapide que la normale.
Le contraire d'une tachycardie est une bradycardie, c’est-à-dire un rythme cardiaque lent. Le verbe correspondant est tachycardiser, qui signifie avoir un rythme cardiaque rapide. Le caractère « anormal » d'une tachycardie ne peut être jugé que par un médecin.
Le rythme cardiaque normal oscille normalement autour de pour un adulte et dépend de facteurs multiples, le plus souvent sans rapport avec une maladie cardiaque : effort physique, anxiété, fièvre, prise de boissons alcooliques
On parle de tachycardie si : Nourrisson (jusqu'à 1 an) : >180/min, Petit Enfant (2-5 ans) : >140/min, Grand Enfant (6-12 ans): >130/min, Adolescent (13-17 ans ): >110/min Adulte :>100/min. Le but normal d'une tachycardie est d'augmenter le débit cardiaque. Ce dernier est égal à la fréquence cardiaque multipliée par le volume d'éjection systolique, correspondant à la différence entre le volume télé-diastolique (« ventricule plein ») et le volume télé-systolique (« ventricule vide »).
Le rythme cardiaque normal est piloté par le nœud sinusal, ensemble de cellules situées dans l'oreillette droite, se dépolarisant rythmiquement. Ce nœud est stimulé par l'adrénaline (système hormonal sympathique) et ralenti par le nerf vague.
Une accélération trop importante de la fréquence cardiaque peut entraîner, paradoxalement, une baisse du débit, le ventricule n'ayant plus le temps de se remplir.
Une accélération de la fréquence cardiaque va augmenter les besoins en oxygène du muscle cardiaque. Si son apport est insuffisant (en raison d'une atteinte des artères coronaires par exemple), cela peut entraîner une ischémie myocardique pouvant être responsable d'une insuffisance cardiaque ou d'une douleur thoracique du type angine de poitrine.
Une tachycardie excessive et prolongée, par son accélération, peut être un phénomène dangereux. En effet, l'accélération du muscle cardiaque entraîne une demande supplémentaire en ressources.
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Les troubles du rythme cardiaque ou arythmies sont une famille de maladies cardiaques. Un rythme sinusal correspond au rythme cardiaque normal, c'est-à-dire piloté par le nœud sinusal avec conservation de la séquence « contraction des oreillettes »-« contraction des ventricules ». Un trouble du rythme correspond donc à un rythme cardiaque non sinusal : on parle de « tachycardie » lorsque la fréquence cardiaque est rapide ; et de « bradycardie » lorsque la fréquence cardiaque est lente.
vignette Le pouls est la perception du flux sanguin pulsé par le cœur par la palpation d'une artère. Le pouls fut étudié par plusieurs médecins antiques, dont Hippocrate de Cos, Hérodicos, Chrysermos, Héraclide d'Érythrées et Claude Galien. Il fut étudié avant cela en médecine chinoise. La prise de pouls consiste à appuyer avec les doigts, à travers la peau, une artère contre un os ; la pulpe des doigts permet de sentir les gonflements de l'artère dus à l'augmentation de la pression artérielle par la contraction du cœur (systole).
La fibrillation atriale, anciennement appelée fibrillation auriculaire (fréquemment abrégée en « FA ») est le plus fréquent des troubles du rythme cardiaque. Elle fait partie des troubles du rythme supra-ventriculaires. Elle correspond à une action non coordonnée des cellules myocardiques auriculaires, entraînant une contraction rapide et irrégulière des oreillettes cardiaques. Le terme de fibrillation auriculaire est d'usage fréquent, mais depuis 1998 la dénomination académique est « fibrillation atriale », les oreillettes cardiaques ayant été renommées « atria » dans la nouvelle nomenclature anatomique.
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