Concept

Jahângîr

Résumé
Jahângîr ou Djahanguir (« possesseur du monde » en persan), de son vrai nom Salîm, Nûr ud-Din Muhammad - (Fatehpur-Sikri, - Lahore, ) est le quatrième empereur moghol de l'Inde. Jahângîr naît à Fatehpur-Sikrî, dans la maison de Salim Chishti qui avait prédit à son père, Akbar, la naissance de trois fils, alors que l'empereur désespérait d'avoir une descendance. Sa mère (qui mourut en 1623) est une des épouses d'Akbar, la princesse hindoue Miriâm Zamânî, fille du raja biharî Mal Kachhwâhâ. L'empereur adorait Salîm, ce premier fils inespéré qu'il appelait du nom de Sheikhû Bâbâ, mais leurs rapports se détériorent à mesure que Salîm prend de l'âge. Il se révolte deux fois contre son père, en 1591 et en 1601, impatient, comme tous les princes moghols, de monter sur le trône. En 1602, Salîm va même jusqu'à se proclamer roi à Allahabad et à frapper monnaie. Il fait aussi assassiner le secrétaire personnel de son père, Abul al-Fazl ibn Mubarak, par le rajâ Bîr Singh Déo d'Orchhâ qui a pris parti pour lui, et qui en sera récompensé lors de l'accession au trône de Salîm en 1605. Il se réconcilie cependant à chaque fois avec son père, lui offrant même 770 éléphants pour obtenir son pardon. Aussitôt installé sur le trône, Jahângîr doit faire face à la rébellion de son fils - qu'on ne confondra pas avec son frère, du même nom, qui avait la faveur d'une partie de la noblesse avant son intronisation - mais qui sera vaincu, rendu aveugle et emprisonné. En 1611, Jahângîr épouse Mihr un-Nisâ, la jeune veuve d'un de ses officiers afghans, Sher Afkhan Istalju, qui devient bientôt sa favorite et reçoit le titre de Nûr Jahân, Lumière du monde. Son père, Mîrzâ Ghiyâs Beg est nommé premier ministre de l'empereur et reçoit le titre d'Itimâd-ud-Daulâ, « Pilier de l'État », son frère, Abûl Hasan Âsaf Khân, devient un personnage important de la cour, et sa fille, Mumtaz Mahal, épouse, en 1612, Khurram qui montera sur le trône, après son père, sous le nom de Shâh Jahân. Nûr Jahân aurait eu d'ailleurs une grande influence sur son époux, qui tenait ses conseils en grande estime.
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