Système immunitaire innévignette|Schéma simplifié de l'homéostasie et de la réponse immunitaire au niveau de la barrière intestinale. Le système immunitaire inné comprend les cellules et les mécanismes permettant la défense immédiate de l'organisme contre les agents infectieux de façon immédiate car elle ne nécessite pas de division cellulaire. Il s'oppose en cela au système immunitaire adaptatif, qui confère une protection plus tardive mais plus durable, et qui nécessite une division cellulaire (lymphocyte B et T).
Granulomatose septique chroniqueLa granulomatose septique chronique (Chronic Granulomatous Disease ou CGD, en anglais) est une maladie familiale (rare) liée au chromosome X. Elle est appelée également « maladie granulomateuse chronique » ou « septique » de l'enfant, ou « maladie granulomatose chronique familiale » ou « syndrome de Bridges et Good » (car étudiée par Berendes, Bridges et Good qui ont publié leurs résultats en 1957). C'est un déficit immunitaire de l'immunité non spécifique, de transmission récessive liée au sexe.
LeucocyteLes leucocytes (du grec leukos : blanc et kutos : cellule) ou globules blancs sont des cellules produites dans la moelle osseuse et présentes dans le sang, la lymphe, les organes lymphoïdes (ganglions, rate, amygdale et végétations adénoïdes et plaques de Peyer) et de nombreux tissus conjonctifs de l'organisme. Il en existe trois types principaux : les polynucléaires (ou granulocytes), les lymphocytes et les monocytes. Chaque type joue un rôle important au sein du système immunitaire en participant à la protection contre les agressions d'organismes extérieurs de manière coordonnée.
LeishmaniaLeishmania est un genre proche des trypanosomes. C'est un parasite des mammifères transmis par la piqure de phlébotomes et responsable d'une maladie, la leishmaniose. Le parasite a été nommé en 1903 d'après le nom du biologiste écossais William Boog Leishman. Leishmania touche actuellement 12 millions de personnes dans 98 pays. L'incidence est d’approximativement 2 millions de cas par an. Il y a 21 espèces responsables des infections chez l'humain.
CicatrisationLa cicatrisation se présente sous deux aspects : un phénomène de régénération : on parle alors du processus par lequel se réparent les lésions des tissus et des organes (plaie, brûlures) ; un phénomène de consolidation ou de réconciliation d'éléments auparavant unis et qui avaient été séparés. On distingue la cicatrisation "de première intention", qui se produit spontanément et rapidement quand les bords de la plaie sont rapprochés ; et la cicatrisation "de seconde intention", dans le cas contraire, qui nécessite un traitement dermatologique (pommade, solution.
Phagocytevignette|Image au microscope électronique d'un neutrophile (jaune, droite) phagocytant anthrax bacilli (orange, gauche). « Phagocyte » (aussi appelé « cellule phagocytaire ») signifie « cellule mangeuse ». On les appelle parfois éboueurs de l'organisme. Les phagocytes ou « cellules phagocytaires », sont en effet des cellules pouvant ingérer et détruire des particules de taille variable (de l'échelle nanométrique à micrométrique), qui sont par exemple des microbes, des cellules altérées, des tissus sanguins ou des particules étrangères à l'organisme.
Fungivignette|La présence de sporophores en console du Polypore amadouvier sur le volis et la chandelle d'un hêtre montre que ce dernier a été attaqué par ce champignon nécrotrophe lignicole à l'origine de la pourriture blanche qui creuse le cœur de l'arbre qu'il parasite en le faisant mourir d'épuisement. La poursuite du développement de ce macromycète sur le volis entraîne une modification rapide de l'orientation de la « fructification » en croissance, afin de pouvoir projeter les spores fongiques dans les conditions optimales.
Phagolysosomevignette|Dessin du processus normal de phagocytose. Les lysosomes (en vert, 2) fusionnent avec un phagosome (1) pour former un phagolysosome (3). Un phagolysosome est un phagosome dans lequel les lysosomes d'une cellule ont déversé leurs enzymes pour en digérer le contenu (par exemple une bactérie ou un débris de cellule). Certaines bactéries sont cependant capables de se reproduire à l'intérieur des phagolysosomes (par ex. Coxiella burnetii) ou s'échappent dans le cytoplasme avant la fusion des phagosomes avec les lysosomes (par ex.
Réponse hypersensiblevignette|Nécroses foliaires qui se caractérisent par des zones sèches associées aux lésions et au blanchiment des tissus végétaux. En pathologie végétale, la réponse hypersensible (RH), est le mécanisme spécifique de réaction des plantes à l'attaque par un agent pathogène. Destinée à prévenir la propagation d'une infection locale, la réponse hypersensible se caractérise par la mort rapide de cellules voisines du point d'infection, par nécrose (réponse se caractérisant par des lésions ou taches nécrotiques) ou apoptose (lésions apoptotiques).
Microgliethumb|Des cellules microgliales La microglie (microgliocytes ou cellules de Hortega) est une population de cellules gliales et qui en forme la principale défense immunitaire active grâce à ses capacités phagocytaires. Les cellules de la microglie ont été décrites et caractérisées pour la première fois dans les années 1920 par del Río Hortega, un élève de Ramón y Cajal, et sont parfois nommées cellules de Hortega en l'honneur de ce chercheur.