vignette|Image au microscope électronique d'un neutrophile (jaune, droite) phagocytant anthrax bacilli (orange, gauche). « Phagocyte » (aussi appelé « cellule phagocytaire ») signifie « cellule mangeuse ». On les appelle parfois éboueurs de l'organisme. Les phagocytes ou « cellules phagocytaires », sont en effet des cellules pouvant ingérer et détruire des particules de taille variable (de l'échelle nanométrique à micrométrique), qui sont par exemple des microbes, des cellules altérées, des tissus sanguins ou des particules étrangères à l'organisme. Les phagocytes jouent un rôle essentiel contre les infections, essentiellement bactériennes, mais ils participent aussi à l'élimination des micro et nanoparticules étrangères qui pénètrent l'organisme. Ils participent aux processus inflammatoires. Le terme « phagocyte » est habituellement utilisé pour les organismes animaux, dont celui de l'être humain, mais des processus comparables à la phagocytose existent chez d'autres organismes vivants. Ces cellules peuvent se déformer et émettre des prolongements (pseudopodes), qui emprisonnent la particule de manière à permettre son ingestion par inclusion progressive dans le phagocyte où elle est enfermée à l'intérieur de leur cytoplasme, dans une sorte de poche (« la vacuole de phagocytose ») où des organes spécialisés de la cellule, les lysosomes, vont sécréter des enzymes lytiques capables de dégrader la matière vivante pour détruire la particule ou cellule ingérée. L'ensemble de ce processus s'appelle la phagocytose. Le plus souvent, les macrophages éliminent totalement les microbes présents au niveau d'une plaie ou d'un site infecté. Parfois, les microbes résistent à la phagocytose ; l'infection peut alors progresser. Si les microbes détruisent les neutrophiles ou que ces derniers sont très nombreux et en fin de vie, il y a formation de pus (abcès ou production externe). Les phagocytes sont : les polynucléaires neutrophiles les monocytes / macrophages les cellules dendritiques 70 % d'entre eux sont des granulocytes, 5 % d'entre eux des macrophages issus de la différenciation de monocytes, et le reste est composé de cellules dendritiques.

À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Cours associés (8)
BIO-310: Immunology
Ce cours décrit le fonctionnement du système immunitaire humain et les bases immunologiques de la vaccination, de la transplantation, de l'immunothérapie, et de l'allergie. Il présente aussi le rôle d
BIOENG-399: Immunoengineering
Immunoengineering is an emerging field where engineering principles are grounded in immunology. This course provides students a broad overview of how engineering approaches can be utilized to study im
BIO-479: Immunology - advances and therapeutic implications
The students acquire advanced level knowledge regarding the functioning of the (vertebrate) immune system. A strong focus is placed on the molecular mechanisms underlying innate and adaptive immune re
Afficher plus
Concepts associés (40)
Système immunitaire inné
vignette|Schéma simplifié de l'homéostasie et de la réponse immunitaire au niveau de la barrière intestinale. Le système immunitaire inné comprend les cellules et les mécanismes permettant la défense immédiate de l'organisme contre les agents infectieux de façon immédiate car elle ne nécessite pas de division cellulaire. Il s'oppose en cela au système immunitaire adaptatif, qui confère une protection plus tardive mais plus durable, et qui nécessite une division cellulaire (lymphocyte B et T).
Catalase
Une catalase (du grec kataluein, « dissoudre ») est une oxydoréductase héminique qui catalyse la dismutation du peroxyde d'hydrogène en eau et dioxygène : 2 → + 2 . Ces enzymes sont formées de quatre chaînes polypeptidiques d’environ d'acides aminés, comportant chacune une molécule d'hème. Ces hèmes et leur environnement protéique sont les sites actifs de l'enzyme.
Leishmania
Leishmania est un genre proche des trypanosomes. C'est un parasite des mammifères transmis par la piqure de phlébotomes et responsable d'une maladie, la leishmaniose. Le parasite a été nommé en 1903 d'après le nom du biologiste écossais William Boog Leishman. Leishmania touche actuellement 12 millions de personnes dans 98 pays. L'incidence est d’approximativement 2 millions de cas par an. Il y a 21 espèces responsables des infections chez l'humain.
Afficher plus

Graph Chatbot

Chattez avec Graph Search

Posez n’importe quelle question sur les cours, conférences, exercices, recherches, actualités, etc. de l’EPFL ou essayez les exemples de questions ci-dessous.

AVERTISSEMENT : Le chatbot Graph n'est pas programmé pour fournir des réponses explicites ou catégoriques à vos questions. Il transforme plutôt vos questions en demandes API qui sont distribuées aux différents services informatiques officiellement administrés par l'EPFL. Son but est uniquement de collecter et de recommander des références pertinentes à des contenus que vous pouvez explorer pour vous aider à répondre à vos questions.