Origamivignette|Boites d'origamis. L' est l'art du pliage du papier. Le mot vient du japonais — qui l'aurait lui-même emprunté au chinois (折紙/折纸, pinyin zhézhǐ « plier du papier » —, la tradition japonaise de cet art ayant fortement influencé son histoire en Occident. C'est un des plus anciens arts populaires, au , en Chine. Il y est appelé zhézhǐ (折紙/折纸), et daterait de la dynastie des Han de l'Ouest (−202 – 9) ; il aurait été apporté au Japon par des moines bouddhistes via Koguryŏ (pays recouvrant les actuelles Corées).
Akihitoest empereur du Japon, de la mort de son père, Hirohito, le , à son abdication, le . Il est officiellement intronisé le . La Constitution japonaise de 1947 limite son rôle à celui de « symbole de l'État et de l’unité du peuple japonais ». Avant son accession au trône du chrysanthème, qui marque la fin de l'ère Shōwa et le début de l'ère Heisei, il fut prince héritier pendant de 1952 à 1989. Il est le cinquième enfant, fils aîné et successeur de l'empereur Shōwa, dit Hirohito, et de l'impératrice Kōjun, dite Nagako.
Kyūdōredresse=1.3|vignette|Kyūdōjin pendant un tir. redresse=1.3|vignette|Concours au temple Sanjusangendo, distance de tir . Le est un art martial japonais (budō), issu du tir à l'arc guerrier (kyūjutsu). Cette discipline se singularise de sa contrepartie occidentale par les influences mélangées propres à la culture japonaise : le zen, le confucianisme, mais aussi le taoïsme et le shintoïsme. Le kyūdō est une des voies martiales japonaises, cherchant le développement de la discipline du corps et du groupe, par la maîtrise des gestes et le respect de l'étiquette .
Kami (divinité)thumb|Amaterasu, un des principaux kamis de la religion shintoïste. Un est une divinité ou un esprit vénéré dans la religion shintoïste. Leur équivalent chinois est shen. Les kamis sont la plupart du temps des éléments de la nature, des animaux ou des forces créatrices de l'univers, mais peuvent aussi être des esprits de personnes décédées. Beaucoup de kamis sont considérés comme les anciens ancêtres des clans, et il arrivait que certains de leurs membres ayant incarné de leur vivant les valeurs et vertus d'un kami deviennent eux-mêmes des kamis après leur mort.
Ères du JaponLes sont un calendrier couramment utilisé au Japon pour compter les années. Par exemple, dans l’ère Reiwa, l’année deviendra [année du Calendrier grégorien - 2018]. Ainsi, l'année 2023 dans le calendrier grégorien, est la (= 2023 - 2018) année de l'ère Reiwa. Comme beaucoup de systèmes similaires en Asie de l'est, celui des noms d'ères provient de la pratique impériale chinoise. Cependant, le système japonais est indépendant de ceux de la Chine et de la Corée. Contrairement aux autres systèmes, les noms d'ères japonaises sont encore de rigueur.
Kakure kirishitanvignette|upright|Statue de Maria-Kannon : vierge Marie ressemblant au Kannon bouddhiste de manière à cacher sa signification chrétienne (collection Nantoyōsō, Japon). vignette|upright|Vierge Marie déguisée en Kannon, culte Kirishitan, (Japon), salle des Martyrs, Missions étrangères de Paris. est un terme moderne pour désigner un membre de l'église catholique japonaise de l'époque d'Edo qui entre dans la clandestinité après la rébellion de Shimabara dans les années 1630.
KugeLe kuge (公家) était une classe aristocratique japonaise qui a dominé la cour impériale de Kyoto jusqu'à l'avènement du shogunat au , à partir duquel il fut éclipsé par les daimyos. Le kuge continua de former une cour restreinte autour de l'empereur jusqu'à la restauration Meiji. thumb|Japonais kuge (noble). À l'origine, le terme kuge, alors lu kōke ou ōyake et signifiant littéralement « maison publique » ou « famille publique », désignait la maison de l'empereur du Japon.
Mon (héraldique)thumb|150px|right|Mon de l'empereur du Japon, de motif chrysanthème. thumb|150px|right|Mon du cabinet du Premier ministre du Japon de motif paulownia (go-shichi-no-kiri), inspiré de celui de Toyotomi Hideyoshi. Le , ou , est un insigne héraldique initialement utilisé par les clans de samouraïs pour se reconnaître plus facilement sur les champs de bataille. Ils sont généralement sous forme de dessins stylisés à l'intérieur d'une forme géométrique. Les blasons seraient apparus au Japon au cours du milieu de l'époque de Heian, vers 900-1000.
Hara-kirivignette|280px|Scène de seppuku (reconstitution) - . Le ou , est une forme rituelle de suicide masculin par éventration, apparue au Japon vers le dans la classe des samouraïs. Ce rituel est officiellement abandonné par les Japonais en 1868. En japonais, le terme 切腹 (seppuku) est plus formel, et typiquement utilisé dans les textes écrits et officiels. Il est formé d'après la lecture on héritée du chinois, du caractère 切 (« couper ») qui est lu setsu, et de 腹 (« ventre ») qui est lu fuku.
KokugakuLe kokugaku (kyūjitai : 國學 ; shinjitai : 国学 ; « études nativistes ») est une école de philologie et philosophie japonaise apparue au cours de l'époque d'Edo. Les disciples du kokugaku travaillent à recentrer l'éducation japonaise, dominée alors par l'étude des textes chinois, confucéens et bouddhistes, vers les classiques japonais. Ce qui est plus tard devenu le kokugaku est d'abord connu sous les noms kogaku (« études anciennes »), wagaku (« études japonaises ») ou inishie manabi, un terme développé par Motoori Norinaga et son école.