La rémunération est le .
Selon les cas, le montant de la rémunération et les modalités de son versement sont prévus :
soit par les simples usages.
soit par des dispositions contractuelles librement négociées entre les parties ou résultant d'accords collectifs (accord d'entreprise, convention collective ou accord de branche professionnelle...).
soit en application de règles découlant de la loi et des règlements (regroupés dans le ).
Le terme « rémunération » viendrait du latin « remunerare » (rémunéré), tiré du substantif « munus, muneris » signifiant « cadeau ».
Les raisons d'être de la rémunération sont multiples et expliquent les différentes philosophies et modes de détermination:
rémunération d'un poste défini de manière objective, en dehors de toute considération pour le titulaire qui le détient.
rémunération de la performance d'une personne dans le cadre d'un poste.
rémunération d'une personne -Intuitu personæ- en dehors de toute considération pour le poste qu'elle est censée assurer
rémunération mixte tenant compte à la fois du poste tenu et des caractéristiques personnelles du titulaire du poste.
Pour un salarié, la rémunération peut comprendre différents éléments qui figurent ou non sur le bulletin de salaire :
une partie fixe : salaire de base, une partie variable : les primes, les commissions, l'intéressement, la participation aux bénéfices,
des « avantages sociaux » : mutuelle, prévoyance, retraite, ou des « avantages en nature » : tickets restaurants, voiture de fonction, chèques cadeaux...
L'emploi des travailleurs intérimaires donne lieu à versement de primes particulières.
Les prestations de formation - étant un droit du travailleur - (voir le Droit individuel à la formation) ne doivent pas être considérées comme une rémunération.
La rémunération des travailleurs non salariés (TNS) n'est pas un salaire. Elle peut prendre différentes formes suivant les professions concernées : honoraires, émoluments, etc.