L’Alagoas (prononcé en portugais : ou ) est l'un des 26 États du Brésil. Il se situe dans le nord-est du pays, le Nordeste, sur le littoral atlantique. Avec , étant le deuxième plus petit état du pays et correspond à 1,6% de la population du pays et 0,8 de l'économie nationale. Sa capitale et principale ville est Maceió.
L’Alagoas couvre une superficie de , ce qui en fait l’un des plus petits États du pays.
Il est bordé au nord et nord-est par l’État du Pernambouc, à l’est par l’océan Atlantique, la limite sud avec État du Sergipe est une limite naturelle qui suit le cours du rio São Francisco, au sud-ouest il borde avec l'État de Bahia.
Le relief est peu élevé, en général au-dessous de . Il est constitué d’une plaine littorale, d’un plateau au nord et d'une dépression au centre. Le point culminant de l’État est la serra Santa Cruz avec .
Les cours d’eau principaux de l’État sont le rio São Francisco, le rio Mundaú et le rio Paraíba do Meio.
À l’est et sur les côtes, le climat est tropical humide. À l’ouest et dans l’intérieur, le climat est semi-aride.
Sur les côtes, on trouve encore quelques restes de forêt tropicale et de mangroves. L’intérieur semi-aride de l’État est le domaine de la caatinga. Entre les deux se trouve la zone de la forêt, couverte de forêt atlantique.
Avec une population de habitants en 2007, l’Alagoas est plus densément peuplé que la moyenne nationale.
Sa capitale, Maceió, est également la plus grande agglomération de l’État. Viennent ensuite les municipalités d'Arapiraca, Palmeira dos Índios, União dos Palmares et Rio Largo.
L’Alagoas compte une faible population indigène, éclatée entre plusieurs ethnies. Les zones de peuplement indigènes se situent principalement dans le centre et l’ouest de l’État.
L’État est le seul du Brésil à appliquer le projet de loi « L’école sans partis ». Ce projet, qui entend lutter contre les « abus de la liberté d’enseigner », consiste à apposer dans chaque salle de classe du Brésil une plaque (de 90 centimètres de haut sur 70 de large) décrivant les « devoirs du professeur », avec un numéro de téléphone anonyme pour que les élèves puissent dénoncer les enseignants qui chercheraient à les « endoctriner ».