Waka (poésie)Le , ou yamato uta, est un genre de la poésie japonaise, à forme fixe. Apparu au dans l'aristocratie de la cour impériale, il est écrit avec le syllabaire ja, privilégiant ainsi l'oralité plutôt que l'écrit de la tradition chinoise. Il gagne toutes les catégories de la population et reste encore très populaire au . Forme brève, le waka mobilise de nombreuses références culturelles nationales, dans ses vers en utilisant la polysémie de l'écriture en kana pour un surplus de sens, mais aussi en associant le poème calligraphié à un contexte et à des circonstances où il acquiert sa puissance d'expression.
Poésie japonaisevignette|Carte du jeu de karuta représentant et citant Murasaki Shikibu. vignette|Matsuo Bashô par Yokoi Kinkoku de la série Haikai gunsen no zu (Portraits de poètes de haiku). Bien que la création poétique soit très ancienne au Japon, les premiers témoignages de poésie japonaise datent du début du . Ces poèmes se trouvent inclus dans les textes en prose qui composent le Kojiki et le Nihon shoki. Le terme est généralement utilisé pour définir l'ensemble de la production poétique de la langue, en opposition à la poésie en langue chinoise.
Kanbunvignette|100px|Exemple de kaeriten. littéralement « écriture han ») ou plus précisément , littéralement « lecture japonaise d'un texte en écriture han », est le chinois classique ou littéraire écrit pour des Japonais. Avant l’apparition des différentes écritures du japonais et des syllabaires kana, le kanbun fut utilisé pour écrire les textes japonais. De nos jours, le kanbun est utilisé pour annoter le chinois classique ou littéraire et est une discipline obligatoire dans l’enseignement supérieur, et dès lors en japonais moderne, le mot « kanbun » est aussi utilisé pour évoquer la littérature chinoise classique comme un tout.
Saigyō Hōshi, né en 1118 et mort en 1190, était un célèbre poète japonais ayant vécu à la fin de l’époque de Heian et au début de l’époque de Kamakura. On l'appelle aussi « le moine Saigyō » (car « hōshi » est le suffixe désignant un moine) ou simplement Saigyō. Vantant dans ses œuvres les beautés du voyage et de la nature, son style simple et empreint de spiritualité eut une grande influence sur la poésie japonaise.
Ono no Komachipoétesse japonaise de waka (poésie japonaise) de l'époque Heian (Kokin Wakashu), choisie parmi les six génies de la poésie et les trente-six grands poètes. Considérée d'une rare beauté, elle est devenue le symbole de la belle femme au Japon (bijin), son nom devenant par la suite un nom commun. Très peu de détails de sa vie sont connus. Ni ses dates précises de naissance et de mort, ni sa famille ou sa région d'origine ne sont connues.
Heike monogatarivignette vignette|Une des illustrations du livre. est une chronique poétique (ou, si l'on veut, une épopée en prose, à l'exception des huit premières lignes qui constituent un court poème préliminaire, le « Gion Shôja ») qui raconte la lutte entre les clans Minamoto et Taira au pour le contrôle du Japon, et dont le point culminant est la bataille de Dan-no-ura en 1185.
Haruki Murakamiest un écrivain japonais contemporain. Auteur de romans à succès, mais aussi de nouvelles et d'essais, Murakami a reçu une douzaine de prix et autres distinctions. Traduit en cinquante langues et édité à des millions d'exemplaires, il est un des auteurs japonais contemporains les plus lus au monde. Murakami est également reconnu au Japon comme traducteur de l'anglais en japonais (des romans d'une vingtaine d'auteurs de genres divers, dont tout Raymond Carver, mais aussi de F. Scott Fitzgerald, John Irving, Ursula K.
La Sente étroite du Bout-du-Mondevignette|Bashō par Hokusai. parfois traduit en L’Étroit Chemin du fond, Sur le chemin étroit du Nord profond ou encore Le Chemin étroit vers les contrées du Nord, est une œuvre majeure du poète japonais Matsuo Bashō (1644-1694). Le texte se présente sous la forme d’un carnet de voyage relatant un périple épique et dangereux effectué par Bashō à travers le Japon féodal. L’œuvre est considérée comme un classique et de nombreuses personnes reparcourent aujourd’hui le chemin qui y est décrit.
Époque de NaraL', est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Cette période se situe entre 710 et 794 (ou 784). Elle est précédée par la période d'Asuka (du milieu du jusqu'en 710) et suivie par l'époque de Heian (794-1185). L'ère Tenpyō (ou Tempyō) (729-749), seconde période de Nara après l'ère Hakuhō selon certains historiens d'art, sert, parfois, à évoquer toute la période dans le domaine artistique, car la culture a été particulièrement brillante à ce moment-là.
Époque de HeianL' est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Cette période, précédée par l'époque de Nara, commence en 794 et s'achève en 1185 avec l'époque de Kamakura. L'ancienne capitale, Nara (Kansai), est abandonnée au profit de la création de Heian-kyō, future Kyoto (Kansai). L'époque de Heian (mot qui signifie « paix » en japonais) est considérée comme l'apogée de la cour impériale japonaise, et est célébrée comme l'âge d'or de la culture et de l'art japonais, notamment la poésie japonaise, la littérature japonaise et la peinture dans le style japonais, Yamato-e.