TechouvaLa techouva (hébreu תשובה, « retour » ou « réponse ») est le processus de repentance dans le judaïsme, tant dans la Bible hébraïque que dans la littérature rabbinique. Conformément à la pratique juive, une faute, une erreur, un acte interdit, peuvent être pardonnés sous réserve d'engager une démarche de techouva. Puisqu'aucun homme n’est parfait selon la Torah, chacun se doit de porter en continu un regard critique sur son propre comportement afin de s’inscrire dans un processus de techouva.
TaqqanotTaqqanot (aussi takkanot) signifie dans le judaïsme des règles, ordres ou institutions établis au cours du temps, dans un sens plus stricte ceux qui étaient établis après la période du Talmud. Ils comportent et règlent les questions des Juifs dans les domaines religieuses, morales, sociales, éducatives et fiscales. Cela concerne surtout la diaspora juive. Les taqqanots détaillent des punitions et/ou des sanctions comme l'amende, l'anathème ou l'exclusion de la communauté.
Birkat Hamazon250px|vignette|droite La Birkat Hamazone (en hébreu ברכת המזון, litt. « bénédiction de la nourriture », Bentschen, בענטשן en yiddish) est la prière juive après le repas. Les Juifs récitent la Birkat Hamazone, selon les prescriptions de la Halakha, après un repas qui comprend du pain (levé ou non levé) fait d'une ou plusieurs céréales parmi le blé, l'orge, le seigle, l'avoine ou l'épeautre. Il existe une controverse rabbinique quant à savoir si la Birkat Hamazone doit être faite après avoir mangé certains aliments ressemblant à du pain comme des petits pains ou de la pizza.
CacheroutLa cacherout ou kashrout (en hébreu : he kashrout hamitba'h véhamaakhalim, « convenance de la cuisine et des aliments ») est le code alimentaire prescrit aux enfants d'Israël dans la Bible hébraïque. Elle constitue l'un des principaux fondements de la Loi, de la pensée et de la culture juives. Elle regroupe d'une part l'ensemble des critères désignant un aliment (animal ou végétal) comme permis ou non à la consommation, et d'autre part l'ensemble des lois permettant de les préparer ou de les rendre propres à la consommation.
Hanouccavignette|droite|300px|thumbtime=00:03|Reportage sur Aroutz 2 montrant un exemple de fête d'Hanoucca Hanoucca (en חג החנוכה Hag HaHanoukka, « Fête de l'Édification » ou « de l'Encénie ») est une fête juive d'institution rabbinique, commémorant la réinauguration de l'autel des offrandes dans le Second Temple de Jérusalem, lors de son retour au culte judaïque, après trois ans d'interruption et de fermeture par le roi séleucide Antiochos IV au Elle marque une importante victoire militaire des Maccabées et symbol
DeutéronomeLe Deutéronome (du grec ancien : , « la seconde loi » ; Devarim, paroles) peut être lu comme le cinquième livre de la Bible hébraïque ou Ancien Testament et dernier de la Torah (le Pentateuque chrétien) ou comme le premier livre de l'historiographie deutéronomiste. Il contient le récit des derniers discours de Moïse aux Israélites et le récit de sa mort, avant qu'ils n'entrent au pays de Canaan, sur l'autre rive du Jourdain. Il est intitulé en hébreu Devarim (prononcé ), c'est-à-dire Paroles, qui sont les premiers mots du texte ou Michné Torah, la répétition de la Torah.
Guide des égarésthumb|320px|Manuscrit en judeo-arabe du Guide des perplexes, Yémen, . thumb|175px|Le Guide des égarés. Manuscrit du . Le Moré Névoukhim (מורה נבוכים; dalālat al-ḥā’irīn littéralement, « Guide des perplexes »), souvent traduit en Guide des égarés, est l’œuvre majeure de Moïse Maïmonide (1135-1204), considéré comme le philosophe juif le plus marquant du Moyen Âge. Il a été rédigé autour de 1190 en judéo-arabe utilisant l’alphabet hébreu. Le Guide des égarés a influencé toute la pensée philosophique juive ultérieure, qui s’y est constamment référée.
Mezouzahvignette|Récipient de mezouzah avec ménorah, musée juif de Suisse. La mezouzah (מזוזה, « linteau » ; plur. mezouzot) désigne par métonymie un objet de culte juif apposé au chambranle de l’entrée d’une demeure. Dans le judaïsme rabbinique, elle prend la forme d’un boîtier contenant deux passages bibliques rédigés selon les règles de l’art sur un parchemin, fixé au chambranle des portes des lieux d’habitation permanente, y compris les différentes pièces de cette demeure (cuisine, salon, chambres), à l’exclusion des lieux d'aisance et de rangement.
Terumah (offering)A terumah (תְּרוּמָה), the priestly dues, or more typically, heave offering, is a type of offering in Judaism. The word is generally used for an offering to God, although it is also sometimes used as in ish teramot, a "judge who loves gifts". The word terumah refers to various types of offerings, but most commonly to terumah gedolah (תרומה גדולה, "great offering"), which must be separated from agricultural produce and given to a kohen (a priest of Aaron's lineage), who must eat it in a state of ritual purity.
MamzerLe mot hébreu mamzer (hébreu : ממזר) dans la Bible hébraïque et la loi religieuse juive, désigne une personne née à partir de certaines relations interdites, ou un descendant d'une telle personne. Un mamzer est quelqu'un qui est soit né de l'adultère d'une femme mariée, ou né de l'inceste (tel que défini par la Bible), ou quelqu'un qui a pour parent un mamzer. Le mamzer a un statut spécial au sein du judaïsme. Ce statut n'est pas synonyme d'illégitimité, car il n'inclut pas les enfants dont la mère n'était pas mariée.