La Confédération des Pieds-Noirs, également connue sous le nom anglais de Blackfoot Confederacy, comprend trois tribus nord-amérindiennes des Grandes Plaines de l'Alberta au Canada et du Montana aux États-Unis : les Siksikas, les Pikunis et les Gens-du-Sang. Dans leur propre langue, le pied-noir, ils se nomment Niitsítapi (« le peuple originel »). Ces trois nations partagent depuis plusieurs siècles de nombreuses caractéristiques linguistiques, socio-culturelles et économiques. Ils sont traditionnellement des chasseurs de bison, comme les autres Indiens des Plaines, et ils ont longtemps été considérés comme de redoutables guerriers. Ensemble, ils forment une confédération politique, parfois étendue aux tribus des Tsuu T'ina et des Atsinas. Depuis le , ils vivent principalement dans quatre , trois au Canada et une aux États-Unis. En 2013, leur population totale était de plus de .
La Confédération des Pieds-Noirs se compose, à l'origine, de trois groupes : les Pikunis, les Gens-du-Sang et les Siksikas. Ces tribus originelles forment désormais quatre nations distinctes, les Pikunis ayant été séparés en deux groupes par la frontière entre le Canada et les États-Unis, qui possèdent chacune leur propre réserve : les Pikunis du Sud vivent au Montana aux États-Unis et les trois autres nations vivent en Alberta au Canada.
Elles partagent néanmoins plusieurs caractéristiques socio-économiques et culturelles, dont la langue pied-noir qu'ils nomment Niitsipussin (« le vrai langage »), avec seulement quelques légères différences dialectales entre les tribus. De plus, les Pieds-Noirs pratiquent régulièrement le mariage intertribal et se réunissent ensemble pour des cérémonies religieuses.
Ensemble, ils peuvent former une vaste entité politique comme ce fut le cas lors de la signature du traité de Judith River en 1855. Au moment du premier contact avec les Européens, les Tsuu T'inas (également appelés Sarsis) et les Atsinas (également appelés Gros-Ventres) étaient alliés aux Pieds-Noirs ; les Atsinas sont ensuite devenus des ennemis vers 1861.