Alphabet latinalt=|vignette|350x350px|Distribution de l'alphabet latin. L'alphabet latin' est un alphabet bicaméral comportant vingt-six lettres de base, principalement utilisé pour écrire les langues d’Europe de l'Ouest, d'Europe du Nord et d'Europe centrale, ainsi que les langues de nombreux pays qui ont été exposés à une forte influence européenne, notamment à travers la colonisation européenne des Amériques, de l'Afrique et de l'Océanie.
Langues chinoisesLes langues chinoises () ou langues sinitiques, souvent désignées dans leur ensemble sous le nom de « chinois » (), appartiennent à la famille des langues sino-tibétaines. On considère la langue écrite (文, wén) comme la plus universelle, qui transcende la prononciation des divers parlers. La langue parlée dans son caractère le plus général est le plus souvent appelée hanyu (汉语), soit « langue des Han », même si d'autres groupes ethniques ont progressivement adopté cette langue.
Romanisation (écriture)La romanisation (ou latinisation) est la transcription ou la translittération d'une écriture non latine vers une écriture latine. La romanisation de la langue chinoise désigne en même temps cette transcription et le projet ambitieux de “moderniser” la langue en l'écrivant avec l'alphabet latin, sous l'égide de la république de Chine puis de la république populaire de Chine. Coréen : McCune-Reischauer ; romanisation révisée du coréen ; romanisation Yale (voir l'article en anglais).
Prononciation du japonaisCet article traite de la prononciation du japonais. Rappelons que le japonais possède trois systèmes d'écriture : les kanas, systèmes syllabiques, existant en deux formes : hiragana pour noter la grammaire, ou des mots très bien intégrés à la langue japonaise ; katakana pour les mots empruntés ou lorsqu'on travaille sur un support phonétique (cette page utilisera tout de même plutôt les hiragana) ; les kanjis, directement d'origine chinoise, qui peuvent avoir plusieurs prononciations en langue japonaise : la prononciation « on'yomi » (音読み, « lecture sonore »), reproduisant approximativement la prononciation chinoise du sinogramme emprunté, une ou plusieurs prononciations « kun'yomi (訓読み, « lecture sémantique »), où l'utilisation du sinogramme est sémantique : la prononciation est nativement japonaise.
Écriture manuscrite horizontale et verticale en Asie orientaleUne multitude de manuscrits peuvent être rédigés à l’horizontale ou à la verticale. Les manuscrits en chinois mandarin, japonais et coréen peuvent s’écrire en s’orientant le long de ces deux axes, car elles consistent, principalement d’unités logographiques ou syllabiques déconnectées, chacun occupant un espace cubique, permettant ainsi une flexibilité directionnelle dans lequel le texte peut s’écrire, horizontalement de gauche à droite, horizontalement de droite à gauche, verticalement de haut en bas, et verticalement de bas en haut.
SyllabaireUn syllabaire est un ensemble de symboles utilisés par une écriture syllabique pour représenter les sons vocalisés ou groupés d'une langue. Les symboles représentent des syllabes, à la différence des écritures alphabétiques où les symboles représentent des sons ou des phonèmes unitairement. La philologue Silvia Ferrara note que dans le langage, le son est émis naturellement sous forme de syllabes, si bien que les premières écritures s'organisent autour de la structure syllabique.
Ligature (écriture)thumb|right|Exemples de ligatures vignette|droite|Caractères mobiles en bois avec ligatures (de gauche à droite) fl, ft, ff, fi en 20 cicéros = 240 points = 90,24 mm En typographie, une ligature est la fusion de deux ou trois graphèmes d’une écriture pour en former un nouveau, considéré ou non comme un caractère à part entière. C'est un des procédés possibles d’enrichissement du stock de graphèmes d’une langue. La ligature peut donner naissance à un digramme.
GéminationEn phonétique, la gémination est une unité suprasegmentale consistant en un redoublement de consonne, laquelle possède ainsi une durée accrue perceptible à l'oreille. C'est un cas particulier de la quantité consonantique longue car on dit d'une consonne qu'elle est géminée quand, phonologiquement parlant, la consonne longue est répartie entre la fin (ou coda) d'une syllabe et le début (ou attaque) de la syllabe suivante. Par exemple, dans un mot qu'on analyserait [kalla], la consonne /l/ serait géminée dans un découpage en syllabes [kal.
Man'yōganaLes , sinogrammes dérivés des kanjis, sont l'ancienne forme des kanas japonais et sont apparus durant la période Nara (710-794). Le terme man'yōgana provient du , une anthologie poétique de l'ère Nara écrite elle-même intégralement en caractères man'yōgana. Le principe fondamental des man'yōgana a été de n'utiliser les kanjis que pour leur valeur phonétique, c'est-à-dire sans prendre en compte leur signifié. Il en résulte que plusieurs kanjis distincts pouvaient être utilisés pour rendre le même son, et, dans la pratique, les lettrés utilisaient souvent les associations de kanjis les plus heureuses.
More (linguistique)La more est une unité de temps en phonologie. Son nom provient du latin mora signifiant « retard, arrêt, pause dans le discours » ou « délai ». Comme beaucoup de termes techniques linguistiques, sa définition exacte fait l'objet de discussions. Il s'agit d'une notion plus fine que celle de syllabe. Dans les langues syllabiques, chaque syllabe est constituée d'une ou plusieurs mores, qui en déterminent le poids, ce dernier déterminant à son tour l'accent tonique du mot ou son rythme.